Mairie de Moncrabeau
Place Dubarry
47600 Moncrabeau
05 53 65 42 11
05 53 65 21 78
Horaires d’ouverture :
Du Mardi au Vendredi
08h00 à 12h00
14h00 à 17h00
Village du Sud du Lot-et-Garonne en pleine Gascogne à la limite du Gers et à 35km d’Agen, Moncrabeau, commune rurale de 828 habitants, est depuis presque trois siècles (1748) la Capitale Mondiale des Menteurs. Chaque menteur du monde entier se doit de connaître l’adresse du Siège social de tous ceux qui s’exercent dans l’art de mentir ou de travestir la vérité.
Moncrabeau, à travers son Académie des Menteurs perpétue cette vieille tradition gasconne en organisant, chaque premier dimanche d’Août, le Festival des menteurs qui voit l’élection et le sacre annuel du « Roi des Menteurs ».
Visitez Moncrabeau et ses ruelles à travers le Circuit Menteur adulte et enfants. Un circuit unique au monde puisque vous y découvrirez le célèbre fauteuil des Menteurs mais aussi l’histoire de FUJIYO LAPUCE, informaticien du Roi Louis XVI, la rue Cocu Saute et son Monument au Cocu Inconnu, la porte de la Mentherie où le crâne d’Henri IV enfant est conservé dans l’ancienne prison royale du XVIe siècle…
…Et bien d’autres découvertes encore qui vous permettront d’apprendre l’histoire de notre village teintée d’humour gascon. Une visite de près d’une heure où se mêlent étroitement légende et réalité, mensonge et vérité. A chacun de se forger une opinion !!!
Vous pourrez également profiter de la piscine (en juillet et en août), du camping, de la halte nautique, du jardin des senteurs attenant à la bibliothèque municipale et au musée du vêtement ancien, des fêtes et animations locales ; vous promener sur les circuits de randonnées à la découverte des châteaux, églises, pigeonniers ou lavoirs anciens de la commune.
Une tradition vieille de 250 ans…
1748, c’est la date portée sur la pierre de vérité qui veille au dessus du célèbre fauteuil des menteurs, construit en pierre et qui trône place de la Halle.
Mais comment se fait-il que Moncrabeau (le « Mont des chèvres » en gascon) ait acquis une telle célébrité depuis des siècles ?
C’est au XVIIIe siècle que la tradition des menteurs prend forme à Moncrabeau. A l’époque, des bourgeois désœuvrés se réunissaient alors sous la halle et pour occuper le temps se racontaient des histoires. Chacun commentait, en fonction de l’actualité, la vie locale, les cultures et les travaux des champs, des frasques de la voisine aux exploits du curé du village, mais certains, quelques fois à court d’histoires vécues en inventaient de toutes pièces pour rester dans la conversation ; on dit même qu’un chanoine facétieux du Chapitre de Condom se joignait au groupe et apportait ainsi son grain de sel. C’était à qui dirait la meilleure histoire, c’est-à-dire à la fois la plus drôle mais aussi la plus vraisemblable.
La réputation des Menteurs de Moncrabeau venait de naître !
Ils eurent un jour l’idée d’éditer des « lettres patentes », diplômes burlesques, délivrées aux gens de passage qui acceptaient de s’asseoir sur le fauteuil des menteurs. Selon les termes de ces lettres patentes, l’Académie réunit « tous les hâbleurs, menteurs, nouvellistes et autres personnes qui s’exercent dans le bel art de mentir finement, sans porter préjudice à autre qu’à la Vérité dont ils font profession d’être ennemis jurés ». On a retrouvé quelques-uns de ces documents dans différentes régions et notamment un à Namur, en Belgique, où siégeait une société folklorique et humoristique leCabinet des Mintes.
L’histoire ne nous a pas laissé beaucoup d’écrits, mais apparemment séduite par l’esprit des Moncrabelais, cette société de joyeux lurons musiciens s’est baptisée en 1843 Royale Moncrabeau de Namur et ses membres, les Molons, entretiennent toujours des relations fraternelles avec l’Académie des Menteurs.
Depuis plus de soixante ans, une rencontre officielle réunit les deux associations alternativement à Namur et à Moncrabeau tous les deux ans. La Royale Moncrabeau de Namur organise, outre ses concerts, un concours de menteries où ils procèdent à l’élection d’un Président de la République des Menteurs dans un Royaume alors qu’à Moncrabeau on sacre un Roi dans une République !
Histoires de Menteries
Une menterie est un savant mélange de vérité, mensonge et humour, doit durer de cinq à six minutes et doit être entendue par tout public. Ce n’est en aucun cas une tribune politique, ni confessionnelle. On pourrait même donner le terme de Gasconnade à la définition de la menterie.
Qui peut être candidat ?
Toutes les personnes majeures dont le texte de la menterie a été retenu par l’Académie des Menteurs.
Les hommes politiques, les avocats, les chirurgiens dentistes, les météorologues et les journalistes sont attributaires de droit du Diplôme de Menteur à condition de venir le valider le premier dimanche d’août sur le fauteuil des menteurs. Une formalité !
Les menteries sélectionnées et racontées le jour du festival annuel deviennent la propriété de l’Académie. Vous pouvez vous procurer des recueils de menteries auprès du secrétariat de l’Académie au prix de 5€ + frais de port Nous contacter
C’est quoi une menterie ?
Pour vous imprégner de cette atmosphère si particulière de la menterie moncrabelaise, nous vous en proposons ici deux exemples.
A lire la menterie de Pierre Gallio (photo), Roi des Menteurs en 2000, 2005 et 2006, qui nous amène à la rencontre des « Métiers disparus » parmi lesquels celui de «dépuceleur», entendez par là, de tueur de puces…
A regarder la prestation de Jean Michel 1er, Roi des Menteurs en 2012, qui vous racontera son projet de reconversion dans l’élevage de tiques domestiques à des fins thérapeutiques mais aussi comme moyen de contrôle antidopage ou en tant qu’éthylotest…
Le groupe folklorique de l’Académie des Menteurs
Crée en 1972, il est constitué d’une vingtaine de jeunes danseurs locaux qui excellent dans les danses traditionnelles gasconnes.
Les Cabris d’Albret se produisent lors de fêtes locales, rassemblements folkloriques et festivals de menteries aussi bien à Moncrabeau qu’à Namur.
Un orchestre accompagne généralement les danseurs pour une gigue, une bourrée, polka piquée et polka bébé, rondeaux et autres morceaux choisis dans le répertoire gascon.
Sur le plan international, le groupe entretient des liens privilégiés avec la Frairie des Masuis et Cotelis de Jambes (Belgique).
05 53 65 46 91 (Jean-Claude LAFFITTE – Président) ou
06 87 20 71 78 (Gilles et Annie CAPOT- Vice Président et Secrétaire)
Musée de Moncrabeau
Musée du vêtement ancien a vu le jour en 2009, porté par l’association Moncrabeau hier aujourd’hui demain .
Situé en plein centre du village, dans le local de l’ancienne poste, à côté de la bibliothèque municipale, ce musée fait revivre certains aspects matériels de la vie des Moncrabelais de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle, depuis le berceau jusqu’aux vieux métiers en passant par l’enfance et les intérieurs de maisons. Il comporte dans la salle pricipale une série de costumes anciens prêtés ou donnés par des familles moncrabelaises, astucieusement mis en scène et complétés par des objets, des photographies et des documents.
Il s’est enrichi en 2010 d’un espace Michel GOMA , grand couturier né à Moncrabeau qui a fait don au musée de nombreux dessins et vêtements .
Le musée est ouvert tous les jours à la belle saison grâce à une équipe de bénévoles de l’association. Il propose également des expositions temporaires sur des thèmes particuliers : artistes peintres, dessins, photographies, …
A découvrir également l’exposition consacrée aux souvenirs de la Guerre 1914-1918
Marc SOULANA
Les Moncrabelais ont lourdement payé cette guerre , avec 66 morts pour la France. L’exposition présente notamment:
– 2 uniformes du Colonel LAGARDE de CAP de BOSC.
– Un dossier sur le monument aux morts et son inauguration en 1919 écrit par Jean Claude FURET.
– Un album de 130 pages qui contient les lettres écrites par un soldat Moncrabelais en 1914. Il s’agit deMarc SOULANA né à Moncrabeau en 1892, dont le père était épicier place Dupuy. Ce jeune homme écrivait de nombreuses lettres, d’abord à sa mère mais aussi à ses amis ( en particulier à un autre Moncrabelais Gontrand DUPEYRON, dont les parents tenaient le bureau de poste ) et auxquels il révélait beaucoup de faits et de réflexions .
Il est mort en décembre 1914 . Son nom figure sur le monument aux morts . C’est un membre de sa famille qui nous a transmis ces lettres et autorisé à les faire connaître .
– Un livre « Tragique destin d’un train de permissionnaires » qui fait la lumière sur un accident de train qui fit 425 victimes dans les Alpes en 1917 ,accident qui fut longtemps tenu sous silence « secret défense ». Le soldat Etienne BOURDENS, dont le nom figure sur le monument aux morts, faisait partie des victimes.
– Le livret et les souvenirs d’une infirmière (famille CHOISNEL) qui a soigné des soldats blessés de 1915 à 1918 , et qui a eu la médaille de la reconnaissance Française.
– De nombreuses photos de soldats et de familles prêtées par des Moncrabelais.
– Des documents émouvants concernant le Sergent Ecossais Robert KING, oncle d’Allistair HAIR.
La conception et la mise en place de l’Exposition ont été réalisées par Allistair HAIR, avec les conseils et les idées de Beverlay son épouse.
MONCRABEAU
CONCOURS DE BELOTE
21H
SALLE DES FÊTES DE MONCRABEAU
VENDREDI 27 OCTOBRE
VENDREDI 17 NOVEMBRE
VENDREDI 24 NOVEMBRE
VENDREDI 15 DECEMBRE
VENDREDI 22 DECEMBRE
Bourriche/ Buvette
Organisation Club Mont Chevrel et Académie des Menteurs
Revue de Presse
Destination Baïse
Le maire Nicolas Choisnel a présenté à son conseil municipal réuni le 17 mars dernier le dossier d’extension de la convention d’entente Destination Baïse, signée en 2015 entre la communauté de communes de la Ténarèze et la ville de Nérac.
Une convention ayant pour objet la gestion et l’animation du tourisme fluvestre sur la Baïse. La commune de Moncrabeau riveraine de la rivière fait partie des communes invitées à participer à l’entente Baïse. Une initiative pour favoriser l’émergence d’un produit touristique cohérent avec notamment pour mission l’animation et la promotion touristique des ports et haltes fluviales et la création d’une brochure intitulée «Passeport Destination Baïse».
Le conseil municipal a approuvé le projet de convention modifié, désigné trois représentants pour siéger à une conférence une fois par an pour discuter de toutes les questions en relation avec l’objet de l’entente et inscrit la cotisation annuelle au budget 2016.
Une paella appréciée
Samedi soir, à la salle des sports de Moncrabeau, l’Académie des menteurs a servi sa traditionnelle paella aux convives venus la déguster. Si les maîtres queux s’activaient autour de la gigantesque poêle, les académiciennes s’affairaient dans les cuisines. Véritable armada, chacune à son poste avec Raymonde en chef d’orchestre, les tables joliment dressées, les petites mains sont passées à la cuisine. Dressage des plats, ouverture des bouteilles, une multitude de tâches pour être prêts à 20 heures à l’ouverture des portes. Dans une ambiance conviviale, accompagné par l’orchestre le public a pris possession de la salle. L’arrivée en fanfare de la gigantesque paella est toujours un spectacle pour les convives, parfumée à souhait, «avec tout ce qu’il faut dedans» selon les amateurs. La soirée s’est poursuivie sur la piste de danse.
Filmés par «télé Moncrabeau»
La première fois, les Moncrabelais se sont interrogés. Pourquoi et qui les filmaient ? Depuis, l’organisation d’une réunion publique à la salle des fêtes a éclairci ce qui pour nombre d’entre eux constituait un mystère. Désiré Zamo, le cameraman, et son épouse Tatiana qui assure le montage des tournages, sont venus expliquer leur projet. «Voilà nous voulons tourner une chronique du quotidien de gens vivant dans une petite commune rurale». Tout naturellement ils ont choisi leur village et les habitants ont décidé de se prêter au jeu. Un tournage qui s’effectuera sur plus d’une année avec en principe précise Désiré, «un clap de fin en mai 2017».
À chacune des manifestations, caméra installée, Désiré filme. Assemblées générales des associations, vœux de la municipalité, interrogation et idées des habitants sur le maintien des services en milieu rural, le devenir de l’école, les projets de la collectivité, les souvenirs des anciens, la vie des agriculteurs et les cultures… Autant de sujets qui viendront abonder le sujet.
Désiré explique avoir présenté son projet à France3 et France 5. «Si l’accord est concluant, le documentaire pourrait alors passer sur une chaîne télévisée. Dans la négative, précise-t-il, le sujet pourrait trouver d’autres supports, site internet, etc.».
Installés depuis décembre 2005 dans le village et après de nombreuses années à Paris au service de la télévision, du cinéma, de l’art vidéo et du web, les deux membres fondateurs de Paso Production ont choisi de travailler en milieu rural. Un choix qu’ils assument et qui prouve que l’on peut vivre de son art en campagne.
Depuis, fort de leurs expériences parisiennes, ils utilisent leurs compétences professionnelles et leurs expériences multiples pour s’investir dans des productions indépendantes, à l’écoute des besoins des particuliers comme des professionnels. À leur actif, des reportages de chasse et pêche pour la chaîne «Seasons», des tournages de campagnes publicitaires de marque reconnues, de clips ou encore «Thalassa» qui a aussi fait appel à la société moncrabelaise, une liste qui n’est pas exhaustive.
Des expériences que le couple enchaîne avec des tournages à travers le monde.
Reconnue par la profession Paso Production a rapidement pris son envol depuis la capitale des menteurs. Des oiseaux migrateurs qui ont toujours plaisir à se retrouver chez eux dans leur petit village. Enclins à faire la promotion de ce terroir qu’ils affectionnent, à le filmer sous toutes ses coutures, Paso Production peut aussi valoriser vos idées et porter vos projets.
Infos au 05 53 65 75 50 ou www.pasoproduction.fr.
Vœux autour du «payrot»
Dimanche matin, le maire Nicolas Choisnel a présenté, salle Gilbert-Launet, entouré des membres de son conseil municipal, les vœux aux Moncrabelais.
Une minute de silence en hommage aux victimes des attentats parisiens a débuté cette traditionnelle cérémonie. Le maire a ensuite fait un rappel du résultat des élections partielles de 2015 consécutives à cinq démissions au sein du conseil municipal et remercié les Moncrabelais qui lui ont renouvelé leur confiance. Il a également rappelé que sur le programme des 15 projets prévus lors de son élection en 2014, douze sont d’ores et déjà réalisés. Si 2015 a vu se réaliser les travaux d’étanchéité de la piscine, l’extension de la salle des fêtes, l’entretien de la voirie, l’amélioration des déchets ménagers, 2016 verra entre autres l’achèvement des travaux des futurs ateliers municipaux. Egalement à l’étude les travaux de la voûte de l’entrée de l’église du village, réfection pour laquelle des fonds sont recueillis par le biais de vente de dessins généreusement offerts par le couturier Michel Goma, natif du village. Côté tourisme, le projet du vélo-rail entre la gare de Moncrabeau et Lasserre devra faire l’objet d’une convention entre la SNCF et la communauté de communes avant le début des travaux. Si un local a été mis à disposition d’une infirmière libérale à la mairie, un commerce devrait s’implanter au cœur du village, mais «il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, nous y travaillons», a indiqué le maire. Mises à l’honneur les deux équipes moncrabelaises classées première et seconde au concours intercommunal de la poule au pot et remerciements à l’ensemble des associations, employés communaux pour clôturer le discours.
Une réunion qui s’est poursuivie autour d’un apéritif avant que certains dans le public ne s’installent pour partager en toute convivialité le «payrot». Une coutume bien ancrée, instaurée depuis plus d’une décennie et un panier de victuailles et autres douceurs à partager avec ses voisins de tablée.
Noël au balcon, Pâques… au vélorail !
Certains ont cru à une belle menterie. Une menterie faisant croire à un développement touristique pour ce village de moins d’un millier d’habitants. Une menterie comme celle que l’on a l’habitude d’entendre au mois d’août, pour décrocher le sacre de roi des menteurs, dans cette petite commune de l’Albret calée entre Gers et Lot-et-Garonne. Pourtant, cette fois-ci, le projet est bien réel. Il va se concrétiser au cours des prochains mois. Après une multitude de réunions, les différentes parties ont œuvré pour «désamorcer» les blocages administratifs. Tout est (presque) sur bons rails. «Nous sommes suspendus à l’autorisation d’exploitation que doit délivrer Réseau Ferré de France (RFF)», explique Xavier Passini, le futur exploitant de cette structure touristique. Un document qui lui est nécessaire pour utiliser cette voie. D’après nos informations, cela n’est plus qu’une question de jours.
Un parcours total de huit kilomètres
Une fois ce précieux sésame, «tout ira très vite», lâche-t-il. Les repérages ont déjà été effectués. Un parcours de quatre kilomètres a même été délimité entre la gare de Lasserre et Moncrabeau. «Soit un trajet total de huit kilomètres avec trois franchissements de passages à niveaux dont deux mineurs», précise-t-il. Des travaux de débroussaillage doivent être effectués sur ce trajet ainsi que la pose d’une signalétique, notamment au niveau des passages à niveau. «Cela peut aller très vite car nous n’avons pas besoin de changer des traverses pour cette activité», souligne Xavier Passini.
Huit draisines en service
D’ailleurs, possédant déjà une structure similaire dans le sud-est de la France, Xavier Passini a déjà rapatrié des draisines à Nérac. «Huit seront en service pour accueillir les visiteurs», indique-t-il. L’exploitant compte mettre en service la structure à compter des vacances d’avril. Après avoir passé Noël au balcon, les vacanciers pourront donc passer Pâques au vélorail. Dès lors, les visiteurs pourront prendre d’assaut les rails pour une balade champêtre.
« Ils découvriront notamment un château splendide. De plus, le cadre est magnifique avec une vue plongeante sur la vallée de la Baïse. Une promenade très bucolique». À coup sûr, une curiosité incontournable au cœur de l’Albret que tous auront à cœur de découvrir à coups de pédales !
4 000 visiteurs attendus la première année !
Pour cette première année d’exercice, l’exploitant du site espère atteindre la barre des 4 000 visiteurs. «Ce qui correspond aux données nationales de telles infrastructures», précise-t-il. Une structure similaire est en service dans le département voisin du Gers, à Nogaro. La fréquentation du site a connu une belle augmentation lors de sa deuxième année d’exploitation. Mais, de manière à susciter toujours la curiosité des visiteurs (donc à augmenter la jauge de visiteurs), il est primordial d’apporter des modifications. Comme un allongement du circuit pour agrémenter la visite de nouvelles vues ou curiosités. Un paramètre, indéniablement, que le Vélorail de l’Albret ne pourra pas éviter.
Un trophée pour un trio
La salle des fêtes franciscaine a accueilli le 11e concours de la poule au pot de Noste Henric organisé par la communauté des communes des coteaux de l’Albret.
Les treize communes ont participé. Ambiance conviviale dès l’après-midi pour les équipes qui peaufinaient leurs poules et leurs farcis pour remporter le fameux bouclier de Gallinus.
Dès 20 heures, les nombreux convives amateurs de ce plat traditionnel se sont installés. Lourde tâche pour jury de fins gourmets : Jean-Noël Prabonne du Relais de la Hire, Odet Sempé de la cave des vins du Bruilhois et Gaudeline Zuin qui se devaient de désigner l’équipe gagnante.
Trois académiciennes pour le bouclier de Gallinus
À 22 heures les trente et un «toqués» du jour réunis, les résultats sont proclamés. Le jury a voté pour l’équipe moncrabelaise féminine : Michèle Laffitte, Paulette Barroéro et Christiane Carlesso remportent le «bouclier de Gallinus». Une salve d’applaudissements pour le trio a aussitôt retenti dans la salle. Toutes trois sont membres de l’académie des menteurs mais aussi très impliquées dans plusieurs associations moncrabelaises. Un nouveau coup de projecteur pour le village et ses académiciens déjà mis à l’honneur la semaine dernière dans l’émission «Midi en France» Une mention spéciale pour Christiane qui, à cette occasion, aux côtés de l’animateur, avait présenté une recette de tomates confites.
Remporté également par une deuxième équipe de Moncrabelais le prix attribué à la meilleure farce. Un tableau de l’artiste locale Bernadette Armandy était à ce titre remis à Guy Furon, président de la société de chasse, et son acolyte Alain Lamarque.
Francis Malisani, président de la communauté des coteaux de l’Albret, a remercié l’ensemble des participants et tous les bénévoles qui œuvrent chaque année pour que perdure cette tradition. La soirée s’est poursuivie, animée par l’excellent groupe «Les Petits Baigneurs» relayé par Mick Fontaine.
Le renouveau du club photo
Bien sûr il faut quitter la départementale reliant Nérac à Condom pour accéder au pays mondialement connu des menteurs moncrabelais. N’hésitez pas à bifurquer vers le village. Le détour en vaut la chandelle pour une balade en famille.À l’entrée du village le plan d’un circuit invite à suivre son fléchage pour pénétrer dans un univers de légendes ou de vérité. Qui peut le dire.La mascotte Albert multicolore et tout auréolée de sa couronne guidera les plus jeunes vers ses facéties.La visite peut commencer pour toute la famille. Des histoires farfelues pour les grands et des panneaux colorées pour les enfants vous attendront à chaque halte. Si les plus jeunes mettront leur pas dans le passage piéton à pattes d’éléphant où s’attendriront sur les soucis du lapin polisson, les adultes feront des découvertes insolites. Et sans mentir.Situé à bonne altitude le passant pourra, de la place du fort, par beau temps, voir les Pyrénées par la faille de Gibraltar mais aussi la dune du Pyla.Il enrichira ses connaissances en découvrant l’ancienne prison royale qui abrite de crane d’Henry IV enfant mais apprendra aussi que Fujioyo Lapuce informaticien du Roi Louis XVI était moncrabelais ou encore les motifs la réputation de «vert galant» attribué à Henri IV.Puis arrêt obligatoire et incontournable sous la halle qui abrite le fauteuil des menteurs. Un fauteuil qui chaque premier dimanche d’août reçoit, à l’occasion du festival organisé par l’académie des menteurs les prétendants au titre convoité de Roi des menteurs.Installez-vous, embrassez la pierre de vérité juste au-dessus, jurez de dire la vérité, rien que la vérité. Peut-être connaîtrez-vous la vérité de ce pays de menteurs.Peut-être croiserez-vous sur le circuit quelques irréductibles académiciens dans leurs beaux atours qui vous conteront l’histoire de ce village entre mensonge et vérité.