L’agrément du ministère de l’Intérieur, arrivé la veille, le casino de Casteljaloux, huitième établissement du groupe Arévian, a pu ouvrir définitivement ses portes, hier soir, à partir de 18h30. En effet, après dix-huit mois de travaux, le casino a pu intégrer ses nouveaux locaux en lieu et place de l’ancien restaurant «les Terrasses du lac» (lire notre édition du lundi 21 décembre). Les joueurs ont afflué en nombre, heureux de découvrir ce nouvel environnement. Il fallait prendre son mal en patience avant de rejoindre l’aire de jeux composée de plus d’une soixantaine de machines à sous, d’une roulette électronique et de deux tables de jeux. Là encore, la dextérité était de rigueur pour ne pas se faire prendre son tour ! Dès le premier soir, carton plein pour l’établissement casteljalousain!

Antoine Arévian, le P.-D.G. de l’établissement, accueillait de nombreux invités, entre autres, le maire de Casteljaloux Jean-Claude Guénin, pour le verre de l’amitié. Chacun a pu admirer la beauté des lieux avec ce casino surplombant avec ses terrasses le lac de Clarens.

C’est une histoire de jaloux à Casteljaloux. Le dernier film de Laurent Laffargue «Les Rois du Monde», avec Sergi Lopez, Céline Salette, Eric Cantona et Romane Bohringer , se déroule dans ce charmant petit village du Lot-et-Garonne. L’histoire ? Quand Jeannot (Sergi) sort de prison, il n’a qu’une seule idée en tête : reconquérir Chantal (Céline) , l’amour de sa vie, qui s’est installée en son absence avec le boucher du village. La tragédie grecque prend alors des allures de western.

Tourné à Casteljaloux et dans ses environs par l’enfant du pays Laurent Laffargue, le film «Les Rois du Monde» a été présenté en avant-première dans la cité des cadets de Gascogne…

Tourné à Casteljaloux et ses environs par l’enfant du pays Laurent Laffargue, le film «Les Rois du Monde» a été présenté en avant-première dans la cité des cadets de Gascogne… Depuis jeudi dernier, il n’y avait plus un billet disponible. «Complet», lâche le projectionniste pour les retardataires. Les Casteljalousains ne voulaient pas manquer cet honneur fait par l’enfant du pays, Laurent Laffargue. Celui-ci a présenté, lundi, en avant-première son premier long-métrage avec deux séances au programme au cinéma «L’odyssée». Un film dont le tournage s’est déroulé à Casteljaloux et dans ses environs à l’été 2014. Six semaines d’un dur labeur pour un résultat surprenant. Dès le début du film, le décor est planté. L’intonation dramatique aussi, avec ce lapin mort sur un chemin perdu dans les Landes de Gascogne dans les environs de Pompogne. «Dès le début du film, on a la mort. On sait qu’elle va être là jusqu’à la fin mais le suspense est entretenu. On ne sait pas qui va mourir», lâche Laurent Laffargue à l’issue de la projection réservée à la presse. Il faudra attendre 1h40 pour l’apprendre. Le maire de Casteljaloux, Jean-Claude Guénin, a assisté à cette projection. «C’est un très bon film. J’avais des craintes lors du tournage par rapport au retour que j’avais eu des pièces «Casteljaloux». J’avais eu l’occasion d’échanger avec Laurent à ce sujet», lâche le premier magistrat «Le résultat est épatant». Laurent Laffargue a expliqué ses choix, son casting en présence de certains acteurs mais sans Éric Cantona et Sergi Lopez.

«Y a pas la Garonne à Casteljaloux !»

«On va attirer du monde ici Monsieur le maire. Ça ressemble à des petits airs de Toscane», place non sans humour Laurent Laffargue. Le réalisateur qui a grandi, ici, à Casteljaloux, parle ensuite de «son» équipe. Sergi Lopez, «il est impressionnant, c’est le seul capable de passer en quelques secondes d’un gentil à un état violent». Éric Cantona «c’est une star». «Je le voulais. En plus, il a une ressemblance avec Sergi», place-t-il et d’ajouter «c’est le mec qui prend 2 millions d’euros pour tourner une pub Nike et qui accepte de tourner pour 400€ par jour». Les deux dans des rôles de personnages «sanguins» taillés à la mesure de leur talent si éclatant. Céline Salette, époustouflante dans ce rôle qui semble avoir été écrit pour elle et qui partage son amour entre deux fortes têtes. Romane Bohringer n’est pas en reste et apporte sa pierre à l’édifice dans cette réussite cinématographique. Et comment ne pas évoquer le jeune Néracais Victorien Cacioppo, qui joue à l’écran Laurent Laffargue dans sa jeunesse. Surprenant et merveilleux dans son premier film.

Il a bluffé aussi avec les deux autres jeunes du casting !

à la sortie de la salle, une seule remarque a été entendue «Y’a pas la Garonne à Casteljaloux ! ». Là encore Laurent Laffargue se justifie : «Je voulais absolument la Garonne. C’est un peu le lien entre ici et Bordeaux, où l’on voit le jeune arriver ». Ce qui explique en partie la présence importante des images de Couthures-sur-Garonne dans le long-métrage. Mais, les détails, comme le nom du café, «Le Petit Jus», ramènent indéniablement à Casteljaloux, tout comme le nom de la boucherie. Une ville dont les habitants ne sont pas peu fiers que l’enfant du pays ait choisi ce coin «où il fait bon vivre» pour écrire cette belle aventure. Et au final, l’équipe n’a pas caché son émotion, immense. «Maintenant, cela ne m’appartient plus, c’est au public», conclut Laurent Laffargue. Celui-ci sera présent samedi soir au cinéma Confluent d’Aiguillon pour une autre avant-première. Pour les autres, il faudra attendre le 23 septembre, date de la sortie nationale, de ce long métrage.

Les portes du premier salon consacré à la palombe et à sa chasse ont ouvert, hier, à Casteljaloux, avec le chef Alain Darroze qui a littéralement sublimé l’oiseau bleu…

Le dynamique Pierre Nieto fait le tour des exposants à la mi-journée dans le parc municipal d’Albret à Casteljaloux. Un petit mot par-ci, par-là et un joli sourire devant la fréquentation enregistrée lors de cette journée inaugurale de Palombexpo. Ce salon est entièrement dédié à l’oiseau bleu et à sa chasse. Une palombière a même été reconstituée sur site où elle est à découvrir au fil d’une galerie photos. Pour les «mordus de la chasse», des stands d’équipements proposent des appareillages «dernier cri» pour ne rien manquer des vols de l’oiseau bleu à partir du mois d’octobre. Cependant, ce salon s’adresse aussi aux novices qui, en déambuant, au fil des stands et des ateliers, découvre la palombe sous toutes ses formes. «C’était notre volonté première d’organiser un salon qui s’adresse aux chasseurs comme aux touristes désirant apprendre des choses au fil de leur balade», souligne Pierre Nieto, directeur de la publication de «Palombes et Traditions», et maître d’œuvres, à la tête d’une équipe de trente bénévoles de ce salon original. Inter : De la plancha à la palombe confite…

Une paloombe déclinée sous toutes ses versions. Et pour le côté gourmand, le chef basque Alain Darroze est venue, avec sa gouaille habituelle, ravir un public de passionnés. Durant plus d’une demi-heure, le chef qui a déjà officié dans les cuisines privées de l’Elysée a proposé une palombe à la plancha avec ses figues et sa polenta. «Sans oublier la ratatouille, je te raconte pas…», glisse-t-il non sans humour derrière sa plancha où rissolle les morceaux de l’oiseau. Il décortique chaque étape de sa recette. «Et bien sûr un peu de graisse de canard… indispensable», souligne-t-il. Puis, les aubergines, les oignons, les courgettes. Il jette aussi quelques tomates «qui vont s’évanouir sur la plancha». Un fruit dont il vanta les mérites en déclinant les nombreuses variétés de tomates que l’on peut trouver, par exemple, «sur le marché de Casteljaloux».

Le Basque déglace le tout sur sa plancha avec son Pimençon, un vin blanc moelleux aromatisé au piment. «Certains me prennent pour un fou moi j’adore», lâche-til tout en agitant sa spatule. Dans cet immense parc, les effluves de cette cuisson réveille les papilles d’un public attentif. Quelques assiettes, un dressage de chef et le tour est joué avec une dégustation par une heureuse chanceuse ! Aujourd’hui, le chef Darroze déclinera la palombe sous une autre forme. Aprés la plancha, il dévoilera la recette de la palombe confite ! Mais le menu de la journée sera encore plus exaltant avec aussi le concours des «roucoulayres» Sans oublier la passion des paloumayres à déguster avec excés !

Ouvert depuis une dizaine de jours, le parc aquatique et ses structures géantes du lac de Clarens séduit déjà petits et grands. Plaisirs et gamelles assurés !

Décidément, ce site de Clarens en est presque dépaysant avec son plan d’eau de 17 ha et ses nombreuses activités proposées. Depuis une dizaine de jours, de drôles de structures gonflables ont été installées à la surface de l’eau. Certaines sont immenses affichant pratiquement 4 m de hauteur comme cet iceberg blanc ou ces énormes trampolines flottants.

Au total, ce sont 1 700 m2 qui ont été aménagés en aire de jeux aquatiques. Dès les premières heures, cet Aqua Fun Park a été pris d’assaut. Un succès auquel ne s’attendait pas Junior Eloto, le gérant de cette activité.

«On a été pris au dépourvu, notamment au niveau des gilets pour la pratique», glisse-t-il. Rapidement, tout est rentré dans l’ordre avec une capacité pour les structures de 60 baigneurs simultanément.

Dès ce week-end, elle sera portée à 100 avec l’installation d’un toboggan géant long de 8 m et haut de 6 m. Avant de s’essayer à cet espace plus «freestyle», les baigneurs peuvent s’adonner à la découverte du parcours glissant qui alterne jeux funs et sportifs.

Un parcours monté de toutes pièces

Marcher sur l’eau, catapulter son copain sur un matelas géant, dompter des rouleaux glissants, crapahuter sur une structure sans tomber. Cette aire de jeux flottants est accessible à tous dès 6 ans. «Et ce jusqu’à 88 ans», précise le gérant avec le sourire. Une pratique qui plus est sécurisée puisqu’elle est ouverte uniquement aux personnes équipées d’un gilet flottant.

C’est à la suite d’un séjour avec des amis en Croatie que Junior a découvert ce type de parc aquatique. «En rentrant en France, j’ai regardé ce qui se faisait en la matière : rien…», souligne le Marseillais. Dès lors, il enchaîne deux ans de démarches administratives pour mettre sur pied cet Aqua Fun Park. «Je connaissais l’Aquitaine et Casteljaloux où j’étais venu plus jeune. C’est le site idéal pour ouvrir un parc de ce style», souligne-t-il.

Le 9 juillet dernier, la grande aventure a débuté pour Junior et Anthonin Cogolle, son associé. «Ce qui m’a plu, c’est que l’on a pu choisir notre parcours, le monter de toutes pièces avec différentes structures», note-t-il.

Six personnes, au quotidien, dont deux moniteurs sauveteurs et un animateur assurent le fonctionnement de cet Aqua Fun Park. «Les gens viennent ici pour se détendre, passer un moment en familles ou entre amis», conclut-il, «sans oublier les bonnes rigolades». Et avec quelques gamelles à la clé !

Renseignements au 06 20 80 83 32. Ouvert sept jours sur sept, de 11 heures à 20 h 30. A partir de 7,90 € la session

Samedi après-midi, un petit vent rend plus agréable la sieste sur la plage de sable fin du lac de Clarens, à Casteljaloux. L’eau affiche un 26°C. Pas d’hésitation pour piquer une tête et chercher un peu de fraîcheur. D’ailleurs, les jeunes ne se font pas prier et s’amusent de longues minutes dans l’eau de Clarens. D’autres préfèrent lézarder sur leur serviette. Les températures de ces derniers jours, bien entendu, «dopent» la fréquentation.

Jusqu’à 2000 baigneurs quotidiens

Le site de Casteljaloux est ouvert, quant à lui, depuis le 20 juin. «Et on le sera non-stop jusqu’au 31 aout prochain», explique Bernard Gence, MNS et responsable de la sécurité de la baignade. Ouvert de 11 heures à 19 heures au quotidien (avec un droit d’entrée de 2,50€ par personne), le lac peut accueillir «jusqu’à 2000» baigneurs au plus fort de la fréquentation. Il est vrai que le site est séduisant avec son ponton où les jeunes aiment à plonger ou ses profondeurs variables allant jusqu’à 2m50/3 mètres pour les nageurs confirmés. Avec Bernard, quatre autres MNS officient pour la surveillance de la baignade. Devant le poste de secours ou sur leur poste de surveillance, ils sont attentifs aux moindres faits et gestes des baigneurs. «Il suffit de 50 centimètres d’eau pour se noyer. Nous devons être vigilants à chaque seconde, souligne Bernard qui officie à Clarens depuis neuf saisons.

Un panel complet qui en fait une station balnéaire…

«C’est une vraie station balnéaire. On a la baignade avec les activités à côté comme le toboggan ou le canoë. Et à côté, on a tout le nécessaire pour passer des vacances idéales. Il y a un golf, maintenant pour les grands un casino et il y a aussi de nombreuses animations en ville», explique Véronique, une habitante des Bouches-du-Rhône venue avec ses deux enfants, passer une dizaine de jours au cœur de la forêt de Gascogne. De plus, à partir du week-end prochain, un Aquafun va ouvrir sur le lac de Clarens. Une gamme de structures glonflables flottantes où jeunes et moins jeunes s’en donneront à cœur joie. Décidément, dans un rayon de quelques centaines de mètres, «Castel» la balnéaire a su tout réunir pour séduire le vacancier et offrir à ses administrés un air de vacances à l’année…