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Ville d’Aiguillon,

Place du 14 juillet,

47190 AIGUILLON –

Tél. : 05.53.79.60.12 –

Fax : 05.53.79.82.01

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La ville d’Aiguillon est située dans le département du Lot et Garonne, en région Aquitaine. Cette bastide française du 13ème siècle, au confluent du Lot et de la Garonne, occupe une position centrale dans le département.

Du néolithique à l’époque gallo-romaine

Le site d’Aiguillon, bâti au confluent du Lot et de la Garonne, occupe une importante position stratégique recherchée par de nombreuses populations depuis l’âge néolithique. Les vestiges trouvés par les archéologues attestent de la présence des gaulois sur le coteau de Pech de Bère.

 La situation géographique d’Aiguillon, au confluent du Lot et de la Garonne a justifié la fondation de la ville, port fluvial et vicus au cours de l’Antiquité gallo-romaine dont de nombreux vestiges sont encore visibles : la tour gallo-romaine dite « la Tourasse« , mais aussi, au bas du château Lunac, un magnifique mur à contreforts et à voûtes cintrées qui est le plus haut monument romain d’Aquitaine.

Ce haut lieu de la civilisation gallo-romaine était situé au croisement des grandes voies romaines de la Ténarèze et de Aginensis Burdigala (Agen-Bordeaux).

Le nom d’Aiguillon pourrait venir de « l’aiguille » (Vicus de Fines) formée par la confluence du Lot et de la Garonne qui porte toujours le nom de « Pointe ».

Tour dite "La Tourasse"
Tour dite « La Tourasse »
Aiguillon au Moyen Age
Au Moyen Age, l’église dite Saint-Félix de Roscasa, possession de l’abbaye Saint Sever, semble avoir constitué l’église paroissiale matrice, avant son transfert intra-muros à une date indéterminée ; la réoccupation du site date du 10ème ou du 11ème siècle.Au début du 14ème siècle, deux castra voisins sont attestés, celui de Lunac mentionné dès 1259 et celui du Fossat en 1271, ayant chacun un bourg subordonné et une juridiction propre. En 1280, les co-seigneurs de Lunac concluent un contrat de paréage avec le duc d’ Aquitaine afin d’ établir une bastide ; la communauté reçoit ses coutumes en 1296.La ville est unifiée sous la prédominance des seigneurs de  Fossat, dans une enceinte de 250 x 160 mètres avant 1346, date de l’échec du siège de la ville par le duc de Normandie. Aiguillon devint en effet une importante place forte Anglaise au temps de la guerre de Cent Ans, elle repoussa les assauts des troupes royales françaises commandées par Jean, duc de Normandie, fils du roi de France Philippe V au coursd’un siège qui dura six mois.Seul le renfort de Bertrand du Guesclin permit d’en venir à bout grâce à une terrible bataille (1350) au cours de laquelle les canons furent utilisés pour une  des premières fois en France.A la fin de la guerre de Cent ans, Aiguillon est la possession des seigneurs de Montpezat. L’habitat est étendu à l’extérieur de la ville fortifiée par deux faubourgs, l’un au sud à vocation agricole dit de Meneau, peuplé de laboureurs et de vignerons, l’autre au nord dit du Lot, tourné vers la rivière et peuplé de bateliers.Du XVIe au XVIIIe siècles

En 1598, Aiguillon et son territoire furent érigés en duché-pairie. Ce territoire était constitué à partir des baronnies d’Aiguillon, de Montpezat, de Sainte-Livrade, de Madaillan et d’Almayrac. A la même époque, une des anciennes tours de guet de la ville fut agrandie pour abriter le « Parlement », c’est-à-dire le tribunal.

Les ducs successifs du duché d’Aiguillon furent :

Henri de Lorraine, Duc de Mayenne (de 1599 à 1621)
Charles III de Mayenne (de 1621 à 1631), fils de Charles I de Gonzague
Ferdinand de Mayenne (de 1631 à 1632), fils benjamin de Charles I de Gonzague

En 1632, Richelieu réintégra le duché à la couronne de France : Antoine de l’Agesera Duc de 1634 à 1635, puis tombera en disgrâce.

En 1638, Richelieu attribua le duché-pairie d’Aiguillon (le titre était tombé en désuétude faute d’héritier) à sa nièce, Mme de Combalet (1604-1675), femme religieuse qui fut la première duchesse d’Aiguillon. Corneille, qui fut son protégé, lui a dédié le Cid sur une longue page qui précède toujours les rééditions de l’œuvre. Elle mourut en 1675, léguant son duché à sa nièce Marie-Thérèse Vignerod (1636-1705) avec charge de le transmettre à son petit neveu Louis de Vignerod-Duplessis (1654-1730), marquis de Richelieu.

 L’Age d’or d’Aiguillon
 

C’est au 18ème siècle que la ville prit l’allure qu’on lui connaît aujourd’hui. Le duc d’Aiguillon, Emmanuel-Armand de Vignerod (1720-1788), ministre de Louis XV, exilé « à 200 lieues de Versailles », construisit un superbe château sur les plans de Charles Leroy, architecte dans notre région des palais épiscopaux d’Auch et d’Agen.

Emmanuel-Armand de Vignerod, duc d’Aiguillon
Il dégagea un vaste espace pour en faire la cour de son château : cette esplanade est aujourd’hui la place principale de la ville, face à la Mairie actuelle. L’aile gauche contenait un merveilleux petit théâtre, la comédie, dont le bâtiment extérieur arbore toujours sa belle architecture classique.A la fin du 18ème siècle, au couchant de la monarchie, la cité d’Aiguillon connut ainsi une vie brillante dont les fastes ne déparaient guère à côté de ceux de Versailles.

D’autre part, l’aménagement urbanistique de la ville par ce grand seigneur éclairé, a conduit à dégager la belle esplanade située devant le château, et à reloger dans ce qui s’appelle aujourd’hui encore « le Quartier Neuf » les habitants expropriés. Ce « Quartier Neuf », qui devait être parfaitement symétrique par rapport à l’actuelle rue Emile-Bazin, mais reste inachevé, est un parfait exemple de création urbanistique rationnelle du 18ème siècle. De nombreux autres projets architecturaux étaient en préparation, mais ils furent abandonnés lors de la Révolution en 1789.

Quand vint la Révolution, le dernier duc d’Aiguillon, Armand-Désiré de Vignerod (1761-1800), choisit le camp des idées nouvelles. Élevé par sa grand-mère dans le culte de Montesquieu dont elle avait été l’amie fervente, il devint député de la noblesse, et entra à 29 ans dans l’histoire en faisant voter, au cours de la célèbre nuit du 4 août 1789, l’abolition des privilèges. Mais rattrapé et dépassé par la « machine infernale », il fut exilé et il mourut à Hambourg, sans héritiers (son fils Armand, comte d’Aiguillon, né en 1788, décéda la même année que lui). Sa sœur, Innocente d’Aiguillon, unique descendante en primogéniture, épousa en 1766 Joseph, marquis de Chabrillan.

Aiguillon de nos jours, ville d’histoire et de culture

 Ce passé prestigieux n’a pas condamné Aiguillon au sort d’une belle endormie, puisque la ville a fait de ses vestiges des atouts pour son avenir : le château des ducs abrite un lycée depuis 1965. Dépouillé de son mobilier, de ses boiseries, de ses tableaux, il avait fait dire au poète Jasmin : « A Aiguillon, il y a un château qui pleure« .

En 1975, ce lycée prit le nom de lycée Stendhal. Cette dénomination fut attribuée au bâtiment scolaire en raison d’une phrase écrite dans Le Rouge et le Noir : « Nous irons nous retirer au château d’Aiguillonentre Agen et Marmande. On dit que c’est un pays aussi beau que l’Italie« .

L’ancien Parlement est devenu depuis 2001 la médiathèque du Confluent, un outil culturel de premier plan au service de tous.

L’ancienne chapelle du Lot a été transformée en un musée, le musée Raoul Dastrac, très vivant, et dont les expositions font la fierté des aiguillonnais.

 Enfin, la tour gallo-romaine « la Tourasse », récemment restaurée, se distingue parmi les divers monuments de la ville.

Depuis 1958, Aiguillon est jumelée à la ville de Visé en Belgique. Tous les 5 ans, Visétois et Aiguillonnais se retrouvent dans l’une ou l’autre villejumelle autour de nombreuses manifestations variées.

Nous vous conseillons un site internet, réalisé par Monsieur LAVIE, sur l’art dans l’histoire d’Aiguillon : http://aiguillon47.pagesperso-orange.fr/


Actualités des associations


 

Programmation Culturelle  janvier/mars 2016


Revue de Presse

Les rendez-vous du printemps à la médiathèque

L'équipe de la médiathèque, plus dynamique que jamais./Photo Alain Baptiste.
Tout le mois de mars, la médiathèque d’Aiguillon proposera un programme varié pour petits et grands. Du mardi 8 mars au samedi 12 mars, une exposition «Portraits de femmes» sera installée au secteur adulte dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes. L’exposition rendra hommage à plusieurs femmes célèbres ou tout simplement proches de notre entourage. Ces témoignages seront accompagnés d’une sélection de livres, films, bandes dessinées sur ce thème.

Au programme du mois : «Oh ! Les beaux… Arts… du monde !» en partenariat avec le Ciné Voyageur 2016 de la ville d’Aiguillon, la médiathèque invitera à un voyage dans l’art à travers le monde avec une sélection de livres sur la calligraphie, prêtés par la bibliothèque départementale de Lot-et-Garonne, afin de découvrir son histoire, ses techniques et les différentes calligraphies (chinoise, arabe, occidentale) ce, en parallèle d’une exposition qui se trouvera à la salle des fêtes. Des expositions de livres sur l’Art animeront tous les étages de la médiathèque : livres adulteset jeunes, DVD (portraits de peintres au cinéma), BD (L’art dans la bande dessinée), etc.

Un grand Déj’samedi 12 mars, à 10 heures, consacré aux histoires de Rébecca Dautremer, suivi d’un goûter offert, avant la projection au cinéma d’Aiguillon (tarifs à voir sur place) du film d’animation «Kérity, la maison des contes». Cette animation gratuite, destinée aux enfants à partir de 6 ans, sera accompagnée d’une exposition de livres et panneaux sur le travail de l’illustratrice.

L’art s’emporte à la médiathèque d’Aiguillon

Ce mois placé sous le signe de l’art permettra à certains de redécouvrir ou de découvrir un des services proposés par la médiathèque, l’artothèque : au même titre qu’un livre ou un film, l’usager peut venir emprunter une œuvre d’art pour chez soi !

Alors, n’hésitez pas, des tableaux vous attendent au 2e étage de la médiathèque.

Horaires d’ouverture :

mardi 9h30-12h/14h-18h. Mercredi 10h-12h/14h-18h. Vendredi 10h-12h/14h-18h.Samedi 9h30-12, tel : 05 53 88 79 29 mediatheque.du.confluent@ville-aiguillon.fr

Site : aiguillon.bibli.fr

BISON RAVI A TENU SES PROMESSES

Les deux comédiens de la compagnie de la Moisson./Photo Alain Baptiste.

Bison Ravi, plus connu sous le nom de Boris Vian était à l’honneur tout dernièrement avant les fêtes de fin d’année, à l’occasion du spectacle présenté par la compagnie de la Moisson, sur invitation de l’équipe de la médiathèque du confluent que dirige Sylvie Carof.

Pendant presque plus d’une heure, les deux comédiens-chanteurs ont ravi les spectateurs avec un humour particulièrement cynique et des textes contestataires que le public avait encore en mémoire : «Fais-moi mal Johnny», «le déserteur», la belle époque où l’on refaisait le monde à Saint Germain des Prés.

 

 

Mairie d’Aiguillon