Place du 14 juillet,
47190 AIGUILLON –
Tél. : 05.53.79.60.12 –
Fax : 05.53.79.82.01
La ville d’Aiguillon est située dans le département du Lot et Garonne, en région Aquitaine. Cette bastide française du 13ème siècle, au confluent du Lot et de la Garonne, occupe une position centrale dans le département.
Du néolithique à l’époque gallo-romaine
Le site d’Aiguillon, bâti au confluent du Lot et de la Garonne, occupe une importante position stratégique recherchée par de nombreuses populations depuis l’âge néolithique. Les vestiges trouvés par les archéologues attestent de la présence des gaulois sur le coteau de Pech de Bère.
La situation géographique d’Aiguillon, au confluent du Lot et de la Garonne a justifié la fondation de la ville, port fluvial et vicus au cours de l’Antiquité gallo-romaine dont de nombreux vestiges sont encore visibles : la tour gallo-romaine dite « la Tourasse« , mais aussi, au bas du château Lunac, un magnifique mur à contreforts et à voûtes cintrées qui est le plus haut monument romain d’Aquitaine.
Ce haut lieu de la civilisation gallo-romaine était situé au croisement des grandes voies romaines de la Ténarèze et de Aginensis Burdigala (Agen-Bordeaux).
Le nom d’Aiguillon pourrait venir de « l’aiguille » (Vicus de Fines) formée par la confluence du Lot et de la Garonne qui porte toujours le nom de « Pointe ».
L’Age d’or d’Aiguillon
C’est au 18ème siècle que la ville prit l’allure qu’on lui connaît aujourd’hui. Le duc d’Aiguillon, Emmanuel-Armand de Vignerod (1720-1788), ministre de Louis XV, exilé « à 200 lieues de Versailles », construisit un superbe château sur les plans de Charles Leroy, architecte dans notre région des palais épiscopaux d’Auch et d’Agen.
Emmanuel-Armand de Vignerod, duc d’Aiguillon
Il dégagea un vaste espace pour en faire la cour de son château : cette esplanade est aujourd’hui la place principale de la ville, face à la Mairie actuelle. L’aile gauche contenait un merveilleux petit théâtre, la comédie, dont le bâtiment extérieur arbore toujours sa belle architecture classique.A la fin du 18ème siècle, au couchant de la monarchie, la cité d’Aiguillon connut ainsi une vie brillante dont les fastes ne déparaient guère à côté de ceux de Versailles.
D’autre part, l’aménagement urbanistique de la ville par ce grand seigneur éclairé, a conduit à dégager la belle esplanade située devant le château, et à reloger dans ce qui s’appelle aujourd’hui encore « le Quartier Neuf » les habitants expropriés. Ce « Quartier Neuf », qui devait être parfaitement symétrique par rapport à l’actuelle rue Emile-Bazin, mais reste inachevé, est un parfait exemple de création urbanistique rationnelle du 18ème siècle. De nombreux autres projets architecturaux étaient en préparation, mais ils furent abandonnés lors de la Révolution en 1789.
Quand vint la Révolution, le dernier duc d’Aiguillon, Armand-Désiré de Vignerod (1761-1800), choisit le camp des idées nouvelles. Élevé par sa grand-mère dans le culte de Montesquieu dont elle avait été l’amie fervente, il devint député de la noblesse, et entra à 29 ans dans l’histoire en faisant voter, au cours de la célèbre nuit du 4 août 1789, l’abolition des privilèges. Mais rattrapé et dépassé par la « machine infernale », il fut exilé et il mourut à Hambourg, sans héritiers (son fils Armand, comte d’Aiguillon, né en 1788, décéda la même année que lui). Sa sœur, Innocente d’Aiguillon, unique descendante en primogéniture, épousa en 1766 Joseph, marquis de Chabrillan.
Aiguillon de nos jours, ville d’histoire et de culture
Ce passé prestigieux n’a pas condamné Aiguillon au sort d’une belle endormie, puisque la ville a fait de ses vestiges des atouts pour son avenir : le château des ducs abrite un lycée depuis 1965. Dépouillé de son mobilier, de ses boiseries, de ses tableaux, il avait fait dire au poète Jasmin : « A Aiguillon, il y a un château qui pleure« .
En 1975, ce lycée prit le nom de lycée Stendhal. Cette dénomination fut attribuée au bâtiment scolaire en raison d’une phrase écrite dans Le Rouge et le Noir : « Nous irons nous retirer au château d’Aiguillon, entre Agen et Marmande. On dit que c’est un pays aussi beau que l’Italie« .
L’ancien Parlement est devenu depuis 2001 la médiathèque du Confluent, un outil culturel de premier plan au service de tous.
L’ancienne chapelle du Lot a été transformée en un musée, le musée Raoul Dastrac, très vivant, et dont les expositions font la fierté des aiguillonnais.
Enfin, la tour gallo-romaine « la Tourasse », récemment restaurée, se distingue parmi les divers monuments de la ville.
Depuis 1958, Aiguillon est jumelée à la ville de Visé en Belgique. Tous les 5 ans, Visétois et Aiguillonnais se retrouvent dans l’une ou l’autre villejumelle autour de nombreuses manifestations variées.
Nous vous conseillons un site internet, réalisé par Monsieur LAVIE, sur l’art dans l’histoire d’Aiguillon : http://aiguillon47.pagesperso-orange.fr/
Actualités des associations
Programmation Culturelle janvier/mars 2016
Revue de Presse
Les rendez-vous du printemps à la médiathèque
Au programme du mois : «Oh ! Les beaux… Arts… du monde !» en partenariat avec le Ciné Voyageur 2016 de la ville d’Aiguillon, la médiathèque invitera à un voyage dans l’art à travers le monde avec une sélection de livres sur la calligraphie, prêtés par la bibliothèque départementale de Lot-et-Garonne, afin de découvrir son histoire, ses techniques et les différentes calligraphies (chinoise, arabe, occidentale) ce, en parallèle d’une exposition qui se trouvera à la salle des fêtes. Des expositions de livres sur l’Art animeront tous les étages de la médiathèque : livres adulteset jeunes, DVD (portraits de peintres au cinéma), BD (L’art dans la bande dessinée), etc.
Un grand Déj’samedi 12 mars, à 10 heures, consacré aux histoires de Rébecca Dautremer, suivi d’un goûter offert, avant la projection au cinéma d’Aiguillon (tarifs à voir sur place) du film d’animation «Kérity, la maison des contes». Cette animation gratuite, destinée aux enfants à partir de 6 ans, sera accompagnée d’une exposition de livres et panneaux sur le travail de l’illustratrice.
L’art s’emporte à la médiathèque d’Aiguillon
Ce mois placé sous le signe de l’art permettra à certains de redécouvrir ou de découvrir un des services proposés par la médiathèque, l’artothèque : au même titre qu’un livre ou un film, l’usager peut venir emprunter une œuvre d’art pour chez soi !
Alors, n’hésitez pas, des tableaux vous attendent au 2e étage de la médiathèque.
Horaires d’ouverture :
mardi 9h30-12h/14h-18h. Mercredi 10h-12h/14h-18h. Vendredi 10h-12h/14h-18h.Samedi 9h30-12, tel : 05 53 88 79 29 mediatheque.du.confluent@ville-aiguillon.fr
Site : aiguillon.bibli.fr
BISON RAVI A TENU SES PROMESSES
Bison Ravi, plus connu sous le nom de Boris Vian était à l’honneur tout dernièrement avant les fêtes de fin d’année, à l’occasion du spectacle présenté par la compagnie de la Moisson, sur invitation de l’équipe de la médiathèque du confluent que dirige Sylvie Carof.
Pendant presque plus d’une heure, les deux comédiens-chanteurs ont ravi les spectateurs avec un humour particulièrement cynique et des textes contestataires que le public avait encore en mémoire : «Fais-moi mal Johnny», «le déserteur», la belle époque où l’on refaisait le monde à Saint Germain des Prés.