L’association
Président : Marie-France LABORDE
Vice-présidente : Françoise JEAUFFREAU
Trésorier : Jean-Claude DORIVAL
Secrétaire : Delphine BREMONT
Directeur Artistique : Roger LOURET
Contacts
– par courrier – par fax – par mail
nous nous ferons un plaisir de répondre à toutes
Théâtre Huguette Pommier
Direction artistique Roger LOURET
Rue du 11 Novembre
47380 MONCLAR
Tel. 05 53 01 05 58 ou 05 53 36 76 29
adresse mail : lesbaladinsenagenais@yahoo.fr
Horaires d’ouverture du service administratif :
du lundi au vendredi de 9h à 13 et de 16h à 18h
L’association
Une Association née d’une passion il y a longtemps et chère au coeur de Roger LOURET.
Le siège se trouve au petit Théâtre Huguette Pommier à Monclar (47) ; une perle que l’on découvre en se promenant au détour d’un village typique de la région, surplombant la campagne à perte de vue. La quiétude que l’on y ressent permet sans aucun doute aux créateurs de laisser aller leur imagination et à cette association, de puiser dans cet environnement, toute l’énergie nécessaire à la réalisation sans faille de ses spectacles dont elle a le secret.
L’association «LES BALADINS EN AGENAIS» a pour vocation la création et la présentation, auThéâtre Huguette POMMIERà MONCLAR, de spectacles de qualité, pour apporter du bonheur aux spectateurs du Lot-&-Garonne et d’ Aquitaine, d’abord, avant de les présenter en France et, pourquoi pas, hors des frontières de notre Pays. C’est dans ce but qu’elle a confié sa direction artistique à Roger LOURET.
Grâce aux spectacles qui y ont été créés, comme «La Java des Mémoires», «Les Années Twist» (Molière du meilleur spectacle musical 1995) et bien d’autres, MONCLAR en AGENAIS, et plus généralement le Lot-&-Garonne, sont réputés pour la richesse de leur vie culturelle.
Ce succès et cette réputation reposent d’abord sur le génie créateur de Roger LOURET, puits de culture, découvreur de talents, réalisateur et metteur en scène exigeants, voire perfectionniste.
La réussite de cette aventure doit ensuite beaucoup au soutien d’amis fidèles et passionnés, réunis au sein de l’association. Elle résulte, aussi et surtout, de l’action efficace des BENEVOLES qui consacrent leurs loisirs à faire vivre «Les BALADINS» depuis des années, avec un dévouement que je me plais à souligner. Je mesure aujourd’hui le travail qu’ils ont accompli et la chance que j’ai de les garder auprès de moi..
Enfin, rien n’aurait pu arriver, et rien ne sera possible à l’avenir, sans l’aide des Collectivités Locales, notamment sans les subventions du Conseil Général du LOT-et-GARONNE et du Conseil Régional d‘AQUITAINE.
Pour que l’aventure continue, les pionniers de MONCLAR doivent pouvoir compter sur tous ceux qui les ont aidés jusqu’ici, mais aussi solliciter et obtenir de nouveaux soutiens.
Vous qui fréquentez le Théâtre Huguette Pommier depuis longtemps, et vous qui venez de découvrir les spectacles qui y sont présentés, rejoignez notre cercle d’amis fidèles en adhérant à l’association «LES BALADINS EN AGENAIS»
ADHESION A L’ASSOCIATION
Vous qui appréciez les spectacles concçus, réalisés, et mis en scène par Roger LOURET,
Vous qui fréquentez assidûment le Théâtre Huguette Pommier,
Vous qui venez régulièrement vous ressourcer sur la Butte de MONCLAR pour vous détendre, vous amuser, vous émouvoir, bref vivre un PUR MOMENT DE BONHEUR,
Retrouver les Baladins cet été
Samedi 9 août : La nuit du Théâtre «Les guinguettes du Moulin de Madame» (Villeneuve sur Lot)
Jeudi 14 août : Piaf «Emportée par la foule» Lauzun
Revue de presse
«C’est une page qui se tourne»
«La liquidation était la seule solution, malheureusement…». Ces mots terribles ont été prononcés par Roger Louret, quelques heures après la mise en liquidation des Baladins. Le récent succès des derniers spectacles au Centre de congrès à Agen n’a pas été suffisant pour sauver la troupe. Depuis la fin de l’année 2014 et la fermeture du théâtre à Monclar, les Baladins étaient des sans théâtre fixe. «Je l’ai toujours dit, je n’en veux pas du tout à la propriétaire des murs du théâtre». Et même si, de l’avis de Roger Louret, «toutes les instances départementales estiment que cette aventure doit continuer, le manque d’argent et les baisses de subventions nous obligent à tourner la page sur 40 ans d’aventures et de découvertes». Alors ne serait-ce que la fin d’un chapitre ou les dernières lignes de l’histoire des Baladins ? «Pour l’instant, j’ai trop de choses à digérer et je suis assez fatigué. Je me suis battu tout au long de ces années pour découvrir de nouveaux artistes, pour les faire monter sur scène. Si nous devions repartir, ce sera pour ces jeunes qui veulent faire du théâtre. Les anciens sont prêts à revenir nous aider. Mais je ne peux pas et ne veux pas accepter n’importe quoi. Je n’ai plus 20 ans». Repartir avec l’esprit originel des Baladins, amener le théâtre dans le milieu rural, créer une dynamique culturelle, permettre aux jeunes de monter su scène, «mais tout cela demande de l’argent, les bonnes volontés ne suffisent pas. Il faut une politique forte, des engagements et des investissements importants…».
La troupe théâtrale de Monclar-d’Agenais présente son nouveau spectacle musical jeudi et vendredi à Agen. Un travail acharné et passionné pour sauver les Baladins.La musique de Dallas s’élève dans la salle Damira Asperti de Monclar–d’Agenais. «Je veux voir des J.R. et des Sue Ellen !», annonce Roger Louret à ses interprètes. Tous jouent le jeu et enchaînent les tableaux sous le regard acéré mais passionné du directeur artistique des Baladins. Pas de doute, la troupe théâtrale a encore des choses à dire et à chanter après 42 ans de longévité. «Aujourd’hui les difficultés sont là, mais le soutien aussi. Thomas Boissy, Omar Hasan, Jean-Paul Delvor… ils ont commencé chez les Baladins, ont réussi mais veulent revenir». Et la réussite, Roger Louret en connaît quelque chose. De Muriel Robin à Guy Bedos en passant par Jean Marais, il a mis en scène les plus grands. Mais Monclar et sa troupe restent sa priorité. «Ce qui m’intéresse, c’est l’avenir. Je veux montrer qu’il y a encore beaucoup de jeunes qu’on ne connaît pas mais qui ont du talent».
Les Baladins ne sont pas en balade
Mais pour continuer, il ne faut malheureusement pas que du talent. L’argent manque, mais tous s’accrochent et se donnent entièrement à ce spectacle musical qui pourrait être le dernier. D’ailleurs certains sont venus se greffer au projet, tous aguerris au domaine musical. Les répétitions sont intenses malgré les plannings des uns et des autres et tout est exécuté, recommencé jusqu’à ce que cela soit parfait. Placement sur scène, jeu avec le public, interprétation vocale… rien n’est laissé au hasard. Roger Louret ne veut pour l’instant pas penser à la suite, mais si l’aventure des Baladins devait continuer, les projets sont déjà là. Rendez-vous donc les 7 et 8 mai au Centre de congrès à Agen pour «Les Années Baladins» afin de rire, voyager et chanter avec ces nombreux artistes pleins d’avenir
Infos pratiques du spectacle Réservez votre place pour «Les Années Baladins» au 05 53 48 49 50 ou au 05 56 48 26 26. Billets également disponibles sur www.boxoffice.fr, dans les points de vente Box-office, Leclerc, Auchan, Fnac, Cultura mais aussi en achat sur place le jour du spectacle.
Les représentations se dérouleront le jeudi 7 mai à 20 h 30, ainsi que le vendredi 8 mai à 15 heures et à 20 h 30.
Tarifs : de 25 à 47 € (carré or).
Jessy Périé
Revue de Presse
LES BALADINS ONT FÊTÉ LES 30 ANS DE «LA NUIT DU THÉÂTRE»
Le 21 décembre 1985, «Les Baladins» de Roger Louret créaient l’événement à Monclar. Seize heures de spectacle. Vingt-huit pièces, 101 représentations et 5 000 spectateurs.
C’était il y a 30 ans. Le 21 décembre 1985. Pendant toute une nuit, de 15 heures jusqu’à 7 heures du matin, le lendemain, une trentaine de comédiens de la troupe des Baladins en Agenais, créée une dizaine d’années plus tôt par Roger Louret à Monclar, dans le café de sa maman, Huguette Pommier, ont joué 101 représentations de quelque 28 spectacles : de «L’Avare» de Molière, à «Mais n’te promène donc pas toute nue !» de Feydeau, en passant par Calaferte, Audiberti, Pirandello, Courteline ou encore des lectures de textes de Céline et Péguy.
Des scènes partout
Dans le petit bourg de 700 âmes, pourtant déjà habitué aux folies de la troupe de Louret, c’est du jamais vu : plus de 5 000 spectateurs (8 000 prétend la légende) envahissent les rues et suivent, jusqu’au bout de la nuit, des comédiens dans un état second. «On a joué partout, tout le village s’est impliqué, les commerces sont même restés ouverts toute la nuit», se souvient Roger Louret. «On avait dressé un chapiteau et il y avait bien sûr le théâtre de poche, le foyer rural, mais on a aussi investi la bibliothèque, l’église. Un toubib avait cassé la cloison au fond de son cabinet pour aménager une salle».
Le metteur en scène sourit en se remémorant mille et unes anecdotes : «Sur «N’te promène donc pas toute nue», je réalise au milieu de la pièce qu’on a oublié de distribuer le rôle du journaliste, qui clôt la pièce. Je m’apprête à improviser en jouant les deux rôles, dont un crié depuis les coulisses, lorsque j’ouvre la porte où doit apparaître le fameux journaliste. Et là, je vois mon frère, Guy, habillé comme un prince. Et ne peux m’empêcher de crier : «Ah ! Mais c’est toi qui joues ça ? !» Le rideau à peine tombé, les deux frangins filent dare-dare lire Peguy et Bossuet, dans l’église transformée en glacière.
Du côté des comédiens comme des spectateurs, 30 ans plus tard, l’enthousiasme reste intact : «C’était la joie de vivre, on pouvait voir que les acteurs étaient heureux», se souvient Catherine Delourtet, élève comédienne à l’époque et venue à Monclar cette nuit-là en spectatrice avant de rejoindre la troupe l’été suivant. «J’étais venue voir un ou deux spectacles, je n’avais rien réservé. Et puis une fois qu’on était pris dans cette folie, on n’avait plus envie de repartir. On sortait d’une représentation, on croisait d’autres spectateurs qui venaient d’une autre, on échangeait, on s’interpellait : «Et ça, vous l’avez vu ?» Partout c’était rempli : dans une cave, on avait installé 30 chaises, ils ont joué dans le garage des pompiers. J’en ai un souvenir de spectatrice extraordinaire. C’était exceptionnel. J’ai pris le petit déjeuner là-bas, épuisée et renforcée dans mon envie de faire ce métier plus que jamais.»
Dans la rue, en blanc
Même énergie communicative ressentie par Jean-Paul Delvor, enfant de Laparade, 14 ans à l’époque, et alors inscrit au cours de Marianne Valéry : «Les élèves jouaient dans «Le Petit Prince» et moi j’avais eu un rôle, celui de l’innocent dans «L’Arlésienne». Je me retrouvais au cœur de la troupe, au milieu de Muriel Robin et Nicolas Briançon. Il y avait quelque chose de magique et surréaliste : Bernard Fau nous avait affublés, les élèves de Marianne et les comédiens, de combinaisons blanches, comme celles des peintres, pour qu’on soit repérables facilement entre les spectacles et qu’on accède aux lieux de spectacles. On courrait dans la rue, en blanc… J’ai fini la nuit épuisé. J’ai mis une semaine à m’en remettre mais je n’avais qu’une envie, c’est que ça recommence. Il y avait tous les genres cette nuit-là : du cabaret chanté, du boulevard, de la comédie, Molière, du théâtre contemporain. Je me souviens de Nicolas Briançon qui avait improvisé sur la place du village…»
«Tout était permis»
Nicolas Briançon s’en souvient aussi : «J’avais entraîné les spectateurs hors du foyer rural car ils ne libéraient pas la salle après un spectacle alors qu’un autre devait se jouer. Et puis j’arrive avec tous ces gens sur la place du village et il devait être 2 ou 3 heures du matin, peut-être plus. Et je commence à les mettre en scène. Et on joue «Le Petit Chaperon rouge», je crois. Je distribuais les rôles, soufflais les répliques. Il y avait une folie, une liberté.» Jean-Paul Delvor renchérit : «Tout était permis.»
Peut-être que cette nuit symbolise le mieux ce qu’aura été l’aventure des Baladins, dont l’association a été liquidée cette fin d’année. Un mélange de théâtre d’avant-garde, de talents purs, de folie, de bonne humeur et de communion avec le public. Un théâtre populaire à la campagne. «Roger a toujours rêvé d’être le chef de la maison des jeunes de Monclar», note Nicolas Briançon. «Être entouré de jeunes gens, faire le gourou et de nous faire faire des choses dont nous ne nous serions pas crus capables. Avec ce flair incroyable pour dénicher les talents.»
La nuit, elle, s’est achevée sous le chapiteau, autour de croissants chaud, pour un petit déjeuner géant, réunissant 1 000 personnes hagardes et ébahies d’avoir participé à cette folie.
Les retrouvailles à Paris lundi soir
Organisées par Alexandre Mary, fils de Philippe Mary, comédien d’alors, et Jean-Paul Delvor, les retrouvailles ont eu lieu lundi soir à Paris, au Balbuzard café, pas très loin du théâtre de la porte Saint-Antoine. Si tous n’ont pas pu être là (il manquait par exemple Annie Grégorio ou Eric Laugérias) ils étaient une petite trentaine d’anciens à se retrouver pour une belle fête et une «supersoirée», avec à l’affiche, Roger et Guy Louret, Muriel Robin, Nicolas Briançon, Dominique Daguier ou encore, Olivier Claverie, Gilbert Pascal, Philippe Mary, Brigitte Couapel, Bernard Fau.
«J’ai vendu des vis à 4 heures du mat’»
En répétition à Paris où il jouera «La rivière», à partir de février à la Comédie des Champs-Élysées l’une des pièces événement de 2016, aux côtés d’Emma de Caunes, Nicolas Briançon s’est replongé avec bonheur dans cette soirée de retrouvailles, lundi : «Il y a des gens qui sont de mon cercle de travail, comme Dominique Daguier et Olivier Claverie, d’autres que je croise, comme les frères Louret ou Muriel Robin. Et puis il y a ceux que je n’avais pas vus depuis 25 ans et plus comme Philippe Mary, Aimée Clark, qui a épousé un chef d’orchestre et vit à Cincinnati, ou Caroline Cammas. C’était très émouvant, car on reste très lié par cette aventure des Baladins. Il y a un lien indéfectible entre nous, on sait qu’on se retrouvera toujours, c’est très fort.»
Quant à la fameuse «Nuit»… «C’est un souvenir dément, quelque chose de magique aussi parce qu’on ne savait pas ce que ça allait donner. Si les gens allaient venir, si on allait seulement pouvoir tenir, rejouer toutes les pièces de l’année, qu’on connaissait et maîtrisait. Et toutes les autres.» La Nuit a commencé à 15 heures, par «L’Avare» : «Et à 17 heures, en sortant, j’ai le souvenir précis de cette rue noire de monde, littéralement. Les gens n’avançaient plus. On avait ces combinaisons blanches pour être repérables, on courait d’une pièce à l’autre, on commençait un spectacle à un endroit, on finissait ailleurs. Roger nous avait dit (N.D.L.R. il l’imite à la perfection) : «Si les gens vous arrêtent, dites-leur que vous les aimez et surtout ne vous arrêtez pas !».»
Le village s’était mis à l’heure de l’événement : «Tous les commerces étaient restés ouverts, c’était incroyable. Roger nous avait demandés, si on avait le temps, de passer chez les commerçants : c’est comme ça que je me suis retrouvé à vendre des clous à 4 heures dans la quincaillerie de Monclar.» Comme tous les garçons de la troupe, Nicolas Briançon était du dernier spectacle, «La feuille de rose maison turque», de Maupassant, que Gilbert Pascal qualifie de «pièce potache érotique» : «Maupassant la jouait avec Flaubert et les frères Goncourt». Nicolas Briançon balaie le qualificatif dans un éclat de rire : «Non, mais c’était carrément porno oui ! Ça se passe dans un bordel et on jouait des prostituées. Gilbert s’est retrouvé à donner naissance à Dominique Daguier et moi à mimer une sodomie alors que ma mère était dans la salle.» Pour Nicolas Briançon, ce grand écart entre «L’Avare» donné à 15 heures, et «La feuille de rose» 16 heures plus tard, est la parfaite synthèse de l’esprit Baladins : «Les Baladins c’était le talent le plus incroyable quand Roger met en scène «L’Avare» : jamais je n’ai revu un «Avare» aussi fort et intelligent que cette mise en scène de Roger Louret. Et à côté de ce talent-là, il y avait aussi le rien, la folie, l’énergie démente, merveilleusement festive, cette liberté de n’avoir pas peur de se frotter au mauvais goût, ni de se planter.»
Une aventure née dans une baignoire
«Tout ça a commencé comme un canular», se souvient Roger Louret. «J’étais chez moi, dans ma baignoire et Bernard Fau, qui faisait les affiches de nos spectacles, passe me voir. Je lui dis que ces murs blancs sont tristes, qu’il faudrait qu’il me fasse des fresques érotiques. Tant qu’à faire sur toile, comme ça, on pourrait les tendre au fond du plateau pour monter «La Feuille de rose maison turque», de Maupassant, une pièce très osée qu’on jouerait à minuit. Et puis on se dit alors que si on joue à minuit il faut une autre pièce à 22 heures, du Feydeau par exemple. Puis une autre encore avant. On imaginait 3 ou 4 spectacles le même soir. Bernard s’en va, arrive au Baladin où toute la troupe était réunie et lance à la cantonade : «Vous connaissez la dernière de Roger ? Il veut nous faire jouer 15 pièces le même soir !». Et là, alors que le plus logique aurait été, comme souvent, qu’ils l’envoient balader, tout le monde est enthousiaste. Du coup, quand j’arrive, j’en rajoute une couche de plus : «Pas une quinzaine non, une trentaine !». Et tout le monde trouve ça génial, formidable. On prend le prétexte de la nuit du 21 au 22 décembre, la plus longue de l’année et on se met alors au travail car il reste un mois et demi à peine avant la date. C’est comme ça que cette aventure est née. Financièrement déjà, on était en bout de course. Si on avait eu 1 000 spectateurs, on aurait dit au revoir aux Baladins. A 2 000, on se serait posé la question de continuer. Là, on a fait venir 5 000 personnes à Monclar en plein hiver. Et l’aventure a redémarré de plus belle.»
A Monclar dans les coulisses des «Années Baladins»
C.D.V.
Jérôme Schrepf
«Pas question de lâcher ou de baisser les bras»
Publié le 28/01/2015
J.Sch.
Les Amis des Baladins se mobilisent
Publié le 04/12/2014
La Dépêche du Midi
Frédéric Pascaud
Le spectacle cadeau des «Chevaliers du Fiel»
Publié le 27/11/2014
La Dépêche du Midi
«Dupin parle aux zurbains»
Publié le 09/10/2014
La Dépêche du Midi
La Nuit du théâtre en trois représentations
Publié le 09/08/2014 à 08:57
La Nuit du théâtre au Moulin de Madame se déroulera en trois temps forts. «La soirée débutera par un cabaret provençal. Virginie Fix et Stella Koumba interpréteront des chansons provençales. Il y aura peut-être des surprises…», explique Roger Louret. Une entame sous forme de fil conducteur qui se poursuivra avec l’interprétation de «La Mule du pape», d’Alphonse Daudet, par Roger Louret. Dans ce texte extrait des «Lettres de mon moulin», Roger Louret narrera l’histoire du pape Boniface et de sa mule qu’il aime tant et celle de Tistet Védène. Un beau texte, plein de poésie, de rires, d’atmosphère papale, de fourberies de Tistet Védène…
Représentation uniqueDeuxième temps fort de la Nuit du théâtre avec Roger Louret qui racontera en une représentation unique l’aventure des Baladins. «Je vais faire mon Jean-Claude Brialy, note Roger Louret dans un grand éclat de rire. Je vais raconter comment a débuté l’aventure Les Baladins dans un petit village de Lot-et-Garonne, avec des confidences, des anecdotes, des petites histoires drôles. Et comme je suis quelqu’un qui ne manie pas la langue de bois…».Une aventure commencée en 1976. Un pari fou. Le théâtre Huguette-Pommier a vu passer Muriel Robin, Eli Semoun, Pierre Palmade et de nombreux autres. Il y a eu aussi «La Java des mémoires», «Les Années Twist», «Les Années Tubes», l’aventure musicale avec Michel Fugain, et bien d’autres superbes rendez-vous…
Angélique Panchéri sur scèneÀ 22 heures, la comédienne Angélique Panchéri interprétera «Le Démon de midi», de Michèle Bernier, sur la scène du Moulin de Madame à Villeneuve-sur-Lot.Angélique Panchéri a suivi, en 1990 et en 2000, les cours de Marianne Valéry. Roger Louret la remarque et l’accueille aux Baladins. Elle sera de toutes les créations. Angélique joue ensuite à Toulouse, puis à Paris. Avec «Le Démon de midi», elle rencontre le succès.«Elle est revenue à Monclar pour se ressourcer. Ce soir, c’est une de ses dernières apparitions en Lot-et-Garonne avant longtemps dans cette pièce. Angélique va partir interpréter «Familles recomposées», d’Alil Vardar, à Paris, à la rentrée». Dans «Le Démon de midi», Angélique joue le personnage de l’héroïne à la perfection. Elle démontre qu’elle sait faire rire, émouvoir avec ce personnage complexe et bouleversant de vérité sur la vie d’une femme au fait de son existence et qui voit d’un coup tout s’écrouler… Trois beaux rendez-vous aujourd’hui, à partir de 18 h 30. Et s’il pleut, pas de souci, comédiens et spectateurs seront à l’abri.
La Dépêche du Midi
Le comité des fêtes de Laffite-sur-Lot (47) amorce la « Disco Bomb »
Publié
Le bureau et les bénévoles du comité des fêtes apportent les derniers préparatifs avant le spectacle
Les membres se sont réunis lundi pour finaliser la préparation de ce spectacle musical majeur de la troupe des Baladins en Agenais, créé et mis en scène par Roger Louret. Tous ont d’abord eu une pensée pour Odette qui a beaucoup contribué à la réalisation de ce projet en souhaitant la revoir prochainement.
Questions techniques
Une dizaine de bénévoles s’est ajoutée aux membres du comité des fêtes pour aider à la réussite de cet événement. Les questions techniques comme l’installation de la scène, les chaises, les toilettes amovibles, la restauration, la buvette, le parking, les assurances et les autorisations diverses ont été traitées.Les membres ont été briefés sur leurs tâches et sont prêts à accueillir les spectateurs dans les meilleures conditions de confort. Sur scène les comédiens Angélique Panchéri, Lucile Luzely, Gilbert Pascal, Stellia Koumba, le musicien Gabriel Sarrou Vergnac.
Renseignements et inscriptions : tél. 05 53 89 33 95 ou 05 53 84 03 44. Participation : 18 euros, enfants de 6 à 10 ans 10 euros, gratuit pour les moins de 6 ans.
Un bon cru ce «Grand Cabaret» 2014
Puis les artistes chanteurs et danseurs très sautillants et au punch sans limite : Virginia Fix (dont on se désespérait de ne plus la voir sur scène), Jules Grison et Stéphanie Impoco (le couple adoré et fétiche de la Cie et de sieur Roger), Stéphane Jacques («l’ancien» en attente d’une imminente naissance), Lucile Luzely (la «petite» fort gracieuse et talentueuse) sont arrivés sur scène avec les morceaux choisis, twist, rock, mach potatoes et d’inattendus duos chantés par Stellia et Omar Hasan l’ex-rugbyman devenu chanteur à part entière et se produisant de façon régulière. Cet imperturbable artiste, tel un taureau, est monté sur scène comme on entre dans une arène, un homme au visage figé, au regard déterminé afin d’interpréter de sa voix grave et profonde de ténor divers morceaux en plusieurs langues dont de magnifiques tangos (celui de Corse veut son pesant d’or !). Coup de chapeau mérité aux musiciens autour de Stéphane Boutinaud et à Gabriel Sarrou-Vergnac, directeur musical de cette 6e édition des Nuits de Monclar largement soutenue par la mairie, le conseil général, la région Aquitaine, la communauté de communes et la société Ada, des partenaires auxquels il convient d‘ajouter les bénévoles de l’association et le public toujours fidèle.
Renseignements sur la tournée des Baladins tél. 05 53 01 05 58.
LDépêche du Midi
Chanson, théâtre,cabaret… tous les plaisirs sont à Monclar
Organisées par les Baladins en Agenais, les Nuits de Monclar débutent ce soir en Lot-et-Garonne, avec Stellia Kumba qui chante Piaf. Roger Louret, directeur artistique, évoque le festival.De la chanson avec Stella Kumbia, du théâtre avec Jean-Pierre Dupin, de la comédie avec Alil Vardar… les Nuits de Monclar proposent un programme éclectique. Roger Louret, le directeur artistique, évoque ce rendez -vous estival avec entrain et énergie.
Quels sont les trois mots qui_ vous viennent à l’esprit pour qualifier cette 6e édition des Nuits de Monclar ?Continuité, surprise et convivialité. Continuité car les Nuits de Monclar font suite au Festival du Château de Bonaguil. Surprise car elles constituent un rendez-vous auquel le public se rend exprès, un peu comme un croyant irait à la messe, avec le sentiment que cela va être exceptionnel.Théâtre, cabaret, concerts… cet éclectisme est-il un parti pris ?Je ne sais pas. C’est dû à ma formation. Piano, danse classique, conservatoire de théatre… J’aime tout ! Je suis fils de paysan et épicurien : je me contente aussi bien d’une daube aux pruneaux accompagnée du vin local que de caviar. C’est un grand écart que d’adapter du théâtre classique comme Racine aussi bien que du théâtre contemporain ou un vaudeville. Je vois du bonheur partout !Avez-vous un coup de cœur pour l’un des spectacles proposés ?Autant demander à une mère de choisir parmi l’un de ses enfants ! Peut-être pour «10 ans de mariage» d’Alil Vardar, pour qui j’ai eu un coup de foudre amical. Je suis heureux, fier et honoré qu’il nous amène son spectacle, car il fait cela en toute amitié.Cette édition s’est décidée à la dernière minute ?C’est le problème récurrent dans un département rural : équilibrer les subventions. Mais le dévouement des bénévoles qui soutiennent les Baladins en Agenais est extraordinaire.
Le programme
Ce soir : Piaf «entraînée par la foule» par Stellia Koumba, accompagnée au piano et à l’accordéon par Gabriel Sarrou-Vergnac (21h30), spectacle musical de Roger Louret.Samedi 26 juillet : Improvisations musicales par Thomas Boissy et Olivier Decrouille (19h) et le Grand cabaret des nuits (22h), spectacle variété conçu et mis en scène par Roger Louret.Dimanche 27 juillet : «Les ruraux parlent aux urbains» avec Jean-Pierre Dupin (18h) et «10 ans de mariage» (21h30), comédie de et avec Alil Vardar, mise en scène par Roger Louret.www.baladinsagenais-monclar.com. Tel. 05 53 01 05 58.Recueilli par Julie Amézian
Roger Louret et ses Baladins sont de retour
Après l’édition 2013 placée sous le sceau des 40 ans, les Baladins en Agenais de Roger Louret reviennent avec des spectacles musicaux et des comédies.L’année dernière à la même époque, de lourds nuages noirs venaient menacer l’existence même de la troupe des Baladins, fondée 40 ans plus tôt à Monclar-d’Agenais par Roger Louret. La faute, comme toujours, aux finances, aux subventions, aux spectateurs qui rechignent à venir jusqu’en Haut Villeneuvois pour voir un spectacle, bref à tout ce qui fait que depuis 40 ans, l’entreprise théâtre en milieu rurale de la famille Louret est une douce folie. Et par la grâce d’un miracle sans cesse renouvelé depuis 40 ans, ou presque, l’été 2014 est là et apporte avec lui la 6e édition des Nuits de Monclar. Car comme le canard de Robert Lamoureux, les Baladins en Agenais sont toujours vivants. Le miracle cette fois a la couleur de l’ébène et une voix magnifique : «C’est grâce aux succès des spectacles de Stellia Koumba, sur Piaf et d’Angélique Panchéry avec «Le démon de midi», que nous avons pu monter nos spectacles de fin d’année et ce nouveau festival», reconnaissait vendredi Roger Louret, tout sourire.
Et comme un juste retour des choses, c’est justement Stellia Koumba, qualifiée de nouveau pilier de la troupe, excusez du peu, par Mister Roger lui-même, qui ouvrira les Nuits, ce jeudi, non pas à Monclar mais au moulin de Coulx, pour une nouvelle représentation de «Piaf» : 56 chansons de la môme, interprétée par une jeune femme de 23 ans qui cloue une salle entière en trois secondes, par la seule grâce de sa voix. Courez-y, elle ne sera bientôt plus en Lot-et-Garonne… Puis ce sera au tour du nouvel enfant chéri des Baladins d’enflammer la place de la mairie, à Monclar, vendredi soir : le talentueux Thomas Boissy viendra improviser en chansons pour le plus grand plaisir du public. Lequel Thomas Boissy enchaînera avec la présentation de l’incontournable «Grand cabaret des Nuits», florilège de tous les grands spectacles musicaux qui ont fait la renommée des Baladins, des Années Twists, aux Années Zazous… Pour compléter l’affiche, le régional de l’étape, Jean-Pierre Dupin, et un invité de marque, qui cartonne de Paris à Avignon : Alil Vardar viendra jouer sa pièce «10 ans de mariage» dimanche soir. Du théâtre de boulevard dans la lignée de Feydeau, drôle, fin et enlevé. À ne surtout pas manquer.
Roger Louret et les Baladins le 30 juillet
Publié le 18/07/2014
Cet été, la commune de Castelculier et Actour 47 vous proposent pour la première fois «Les Soirées spectacles castelfondaises». Les 30 juillet, 6 et 13 août prochains, le site archéologique sera le théâtre en plein air de trois représentations. Pour la première des invités de marque : Roger Louret et «Les Baladins en agenais» seront en scène à Castelculier.«C’est un honneur et un vrai plaisir d’accueillir Roger Louret et sa talentueuse troupe sur notre commune. Le site archéologique rénové offre un théâtre naturel qui se prête à ce type de manifestation. Nous espérons ainsi ouvrir ce site à un public plus large et familial en proposant des spectacles variés et de qualité à des tarifs abordables. Et si la formule séduit, c’est un rendez-vous que nous souhaitons pérenniser», nous dit Corinne Barthe, Première adjointe, en charge de la communication et de la culture. Pour cette grande première, les Baladins proposent une «ballade au temps jadis». Roger Louret, Stellia Kumba et Gabriel Sarrou marieront texte, musique et chant avec l’esprit et le sens de l’humour qui font aujourd’hui leur réputation.Pour découvrir l’intégralité de la programmation : ville-de-castelculier.fr ou www.villascopia.comRenseignements et réservations : 05 53 68 08 68 ou info@villascopia.com
La Dépêche du Midi
«Da dou ron ron» au bord du Lot
À la guinguette du Moulin de Madame
La Dépêche du Midi
Villeneuve-sur-Lot. Deuxième guinguette avec les Baladins
Publié le 06/06/2014
Monclar. Méga soirée festive pour les 40 ans des BaladinsPublié le 03/06/2014
Ils étaient « presque » tous là en hommage à la mythique compagnie de Roger Louret./Photo DDM. Marie-Paule Rabez
Réservation tél.05 53 01 05 58.
La Dépêche du Midi
Monclar. Grande fête chez les Baladins
Stellia Koumba chante Piaf sur la scène des Baladins
Publié le 05/03/2014
Roger Louret, son premier fan
Généreux, mu par le désir de transmettre et d’aider, il la soutient vivement et explique : «J’ai trop eu la passion de faire débuter des gens de talent toute ma vie pour passer à côté d’une fille aussi étonnante.Depuis, elle enchaîne les spectacles musicaux et les tours de chant pour le plus grand bonheur des spectateurs.»Les Baladins fêtent cette année leurs quarante ans d’existence, fidèle aux sommets de Monclar avec quelques escapades dans les petites et les grandes villes de France. «Cette année, marque aussi les 50 ans de la disparition d’Édith Piaf. Il s’est imposé à moi comme une évidence de monter un spectacle sur cette grande dame de la chanson française avec ce monstre sacré en herbe qu’est Stellia. Elle est éclatante, unique et ce show lui va comme un gant.»
> «Stellia Koumba chante Piaf», accompagnée par Gabriel Sarrou-Vergnac, jusqu’au 23 mars, théâtre Huguette-Pommier à Monclar, réservations au 05 53 01 05 58 et 05 53 36 79 29 les vendredis et samedis à 21 heures et le dimanche à 15 heures. Possibilité de repas avant le spectacle les vendredis et samedis à 19 h 45 et les dimanches à 13 heures Prix des places : spectacle 19 €, repas 16 €, plancha 12 €.
Monclar. Les dernières de «Disco Bomb»
Monclar. «Disco Bomb» encore des représentations
Monclar. «Disco Bomb» : pour se faire plaisir
C’est toujours attendu avec impatience, «le» spectacle musical de fin d’année au théâtre Huguette-Pommier car Roger Louret sait faire plaisir, en offrant un beau cadeau à son public, permettant ainsi de passer de bonnes fêtes avec sa troupe de gais lurons talentueux danseurs-comédiens-chanteurs ! Et voilà cette année le «Disco Bomb» servi sur un plateau doré avec Stellia Koumba-Koumba, Angélique Panchéri, Lucille Luzely, Jonathan Saïsi et l’inimitable talentueux Gilbert Pascal et… le surprenant, détonnant et très amusant musicien multi-instrumentiste Gabriel Sarrou- Vergnac totalement métamorphosé par le metteur en scène Louret, dans le rôle d’un artiste assez déjanté ! Les années disco étaient, rappelons-le, très prolifiques côté musiques, rythmes et idoles en tous genres, les Français n’étant pas en reste parmi une multitude de vedettes internationales. Cette fois, cet opus musical repose sur un scénario de circonstance puisqu’il s’agit de la mise sur pied d’un spectacle de music-hall pour les fêtes, orchestré par un manager tout à fait ringard (Gilbert Pascal), un peu ridicule et précieux, colérique à ses heures, qui recherche «la perle rare» pour compléter son équipe d’artistes. Arrive une très originale et culottée meneuse de revue (Angélique Panchéri, ancienne maîtresse du créateur de revues) qui estime qu’il ne peut y avoir qu’elle pour remplir ce rôle… Avis non partagé par le recruteur bien sûr ! Alors s’ensuivent des auditions, numéros exceptionnels dans une ambiance électrique fort amusante qui procure bien du bonheur au public d’un soir de fêtes car les morceaux interprétés, dansés et chantés avec grand talent sont autant de souvenirs d’une jeunesse revenue dans le cœur de chacun le temps d’un beau spectacle. À voir chaque vendredi, samedi et dimanche, à 21 heures, et représentation supplémentaire le dimanche à 15 heures. Réservation obligatoire tél.05 53 01 05 58.
La Dépêche du Midi
«Disco bomb» pour faire oublier la crise…
Place aux années «70» avec tous les standards disco internationaux et français, des chansons inattendues adaptées en disco… de Claude François à Boney M, des Bee Gees, à Il était une fois et «J’ai encore rêvé d’elle», à Patrick Hernandez et son mythique «Born to be alive», Donna Summer… «Disco bomb», un spectacle à chanter, à danser, à rire. Tout simplement à partager. J.F.
Monclar. Une véritable embellie pour les Baladins
Agen. Roger Louret, fidèle à ses racines
En 1976, Roger Louret décide de fonder une troupe de théâtre dans le village de son enfance. Il constitue avec quelques amis, «Les Baladins en Agenais» et réussit le pari d’y faire fonctionner toute l’année le théâtre de Poche qui deviendra plus tard le théâtre Huguette-Pommier, du nom de sa mère. Il joue et met en scène alors de nombreuses pièces d’auteurs contemporains tels que Pirandello, Cagnati, Taillardas, ou encore Michel Déon de l’Académie Française, des œuvres du répertoire classique dans son petit théâtre et en tournée dans tous les villages du département.
En décembre 1985, sous son impulsion, «Les Baladins en Agenais» organisent la première Nuit du théâtre, au cours de laquelle le village de Monclar (900 habitants) devient pendant 24 heures le rendez-vous de tous les amoureux du théâtre. 8000 spectateurs assisteront aux différents spectacles proposés, répartis dans plusieurs lieux. Ils seront 12000 en décembre 1987, puis 16000 en 1989.
«Les Baladins» et leur directeur sont reconnus nationalement et en 1993 «La Java des mémoires» créée à Monclar est nominée aux Molières. La consécration aura lieu en 1995 avec «Les Années Twist» comme meilleur spectacle musical de l’année. La troupe acquiert une popularité hexagonale à travers l’émission de télévision «Les Années Tubes», présentée par Jean-Pierre Foucault, sur TF1. En 1996, le ministère de la Culture et de la Francophonie fait des Baladins en Agenais un «théâtre missionné en zone rurale». Les meilleurs artistes spécialistes des «One (wo) man show» se l’arrachent pour mettre en scène leur spectacle. Les Guy Bedos, Muriel Robin (ancienne des Baladins), Elie Semoun, Pierre Palmade ou Mimie Mathy pour ne citer que les plus connus font appel à Roger Louret. Toutefois, le directeur artistique des Baladins de l’Agenais n’oublie pas ses racines et ses premiers amours quand la troupe se produisait dans de nombreux villages du Lot-et-Garonne.
La troupe des Baladins pour ce spectacle : Chanteurs : Jules Grison, Stéphanie Impoco, Stéphane Jacques, Stellia Koumba Koumba, Lucile Luzély Musiciens : Rémi Boubal, Stéphane Boutinaud, Amaury Beoutis et Kouebot leonard Kouatchet
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Agen. «Les Baladins» revisitent en chansons les années 60
spectacle musical au Temple-sur-Lot
«Da dou ron ron», c’est le temps de copains, le temps des guitares, le temps de l’amour, le temps des vacances et de la jeunesse…«Da dou ron ron», c’est le premier flirt, pendant les premières vraies vacances, au cours de la première surprise-partie, devant le premier juke-box.«Da dou ron ron», c’est le rock chanté bien sage. On danse le twist, le hully-gully, le madison, le rock… sans renier pour autant l’increvable cha-cha-cha.«Da dou ron ron», c’est des centaines et des centaines de «tubes» : «L’idole des jeunes», «Retiens la nuit», «Tous mes copains», «La plus belle pour aller danser», «J’entends siffler le train», «A présent tu peux t’en aller»…«Da dou ron ron», c’est plus d’une heure trente de «Souvenirs-souvenirs» sous la forme d’une succession de tableaux sur l’adolescence, les premiers flirts, les bals de village, avec pour seul but de rappeler par les chansons une époque immortelle.Amateurs de souvenirs et de spectacles musicaux, rendez-vous le samedi 23 novembre, à 21 h, à la salle 2001 de la base du Temple pour vivre (pour les plus jeunes) ou revivre (pour les plus anciens) cette période de l’insouciance absolue.
> Information et réservation à la base de plein air (05 53 01 08 33) ou via les réseaux partenaires (www.france-billet.com ou www.ticketnet.fr)
Agen. «Les Baladins» revisitent en chansons les années 60
«Da dou ron ron» : en plus d’être le titre d’une chanson reprise par tous les «yéyés» des années 60, c’est le titre du spectacle écrit par Roger Louret pour «Les Baladins».«Da dou ron ron» vous connaissez ? Pas si sûr, car cette chanson a été créée par Jeff Barry et enregistrée pour la première fois par les Chrystals, en 1963. Quelques grands artistes français comme Franck Alamo, Johnny Halliday, Sylvie Vartan, Richard Anthony chantèrent par la suite la version française.
Aujourd’hui, cette chanson et beaucoup d’autres des années 60 vont être reprises par la troupe des Baladins en Agenais, lors d’un spectacle musical conçu par Roger Louret, l’incontournable créateur du genre et enfant de Monclar qui n’aura que quelques kilomètres pour installer son spectacle dans la salle 2001 de la base de plein air du Temple-sur-Lot plus habituée à être le théâtre de rencontres sportives mais qui sait aussi accueillir d’autres spectacles (Patrick Sébastien, Pierre Péret, Holiday on ice, pour parler des plus connus). Après «Les Années Twist» (Molière du meilleur spectacle musical 1995 et près d’un million et demi de spectateurs), Roger Louret jette de nouveau un regard tendrement complice sur la période de son adolescence, et principalement sur les inoubliables refrains des années «60-65 ».
Folles années «60», qui ne cessent depuis de rester à la mode, contaminant à tour de rôle toutes les générations.
Ces «Années-là», les enfants du baby-boom vivaient leur turbulente mais pourtant bien sage adolescence. Rien ne devait ni ne pouvait altérer leur joie de vivre.C’était l’avenir en rose, les langoureuses balades, le retour en force d’un romantisme absolu.«Da dou ron ron», c’est le temps de copains, le temps des guitares, le temps de l’amour, le temps des vacances et de la jeunesse…«Da dou ron ron», c’est le premier flirt, pendant les premières vraies vacances, au cours de la première surprise-partie, devant le premier juke-box.«Da dou ron ron», c’est le rock chanté bien sage. On danse le twist, le hully-gully, le madison, le rock… sans renier pour autant l’increvable cha-cha-cha.«Da dou ron ron», c’est des centaines et des centaines de «tubes» : «L’idole des jeunes», «Retiens la nuit», «Tous mes copains», «La plus belle pour aller danser», «J’entends siffler le train», «A présent tu peux t’en aller»…«Da dou ron ron», c’est plus d’une heure trente de «Souvenirs-souvenirs» sous la forme d’une succession de tableaux sur l’adolescence, les premiers flirts, les bals de village, avec pour seul but de rappeler par les chansons une époque immortelle.Amateurs de souvenirs et de spectacles musicaux, rendez-vous le mardi 23 novembre, à 21 h, à la salle 2001 de la base du Temple pour vivre (pour les plus jeunes) ou revivre (pour les plus anciens) cette période de l’insouciance absolue.
Information et réservation à la base de plein air (05 53 01 08 33) ou via les réseaux partenaires (www.france-billet.com ou www.ticketnet.fr)
Monclar. Baladins : cours de théâtre avec Virginia
Cela fait de nombreuses années que le public a le plaisir de retrouver régulièrement Virginia Fix sur la scène du théâtre Huguette-Pommier donnant à voir ses talents de comédienne et chanteuse. Cette fois, c’est la casquette de professeur de théâtre qu’elle a retrouvée pour élèves de 12 ans jusqu’à l’âge que l’on veut, puisque ados et adultes se côtoient avec complicité. Virginia bénéficie de la confiance de Roger Louret qui lui a de nouveau confié cette mission. «Bien sûr, nous accueillons débutants et confirmés, explique la comédienne, les seules conditions exigées, c’est d’avoir envie et d’être de bonne humeur ! Nous faisons des exercices pour acquérir les bases fondamentales du comédien : travail sur la respiration, la voix, le langage oral et gestuel, l’improvisation…» Et la tradition demeurera : les cours s’achèveront en juin par un spectacle qui devrait étonner cette fois encore ! «Nous commencerons à préparer ce spectacle dès le mois de janvier. Mais attention, conclue Virginia Fix, un acteur ne travaille pas, il joue !». Les cours se déroulent le samedi de 14 heures à 18 heures chez les Baladins (50 € par mois + 20 € – à l’inscription- pour l’adhésion à l’association des Baladins). Contact : tél.05 53 01 05 58.
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Monclar. Angélique Panchéri joue les prolongations !
Publié le 02/12/2013
Le spectacle actuel «Le Démon de Midi», joué chez les Baladins par Angélique Panchéri, reçoit depuis plus d’un mois un très bel accueil du public ; cela cartonne au point qu’il est décidé une prolongation de deux week-ends car la demande est grandissante ! Ce sera les vendredi 6 et samedi 7 décembre ainsi que les vendredi 13 décembre et samedi 14 décembre, à 21 heures (repas 19 h 30), au théâtre Huguette-Pommier. Réservation obligatoire tél. 05 53 01 05 58. Rappelons que ce spectacle de Michèle Bernier est excellemment joué par Angélique Panchéri que l’on retrouvera d’ailleurs dès le 21 décembre avec Stellia Kumba-Kumba, avec d’autres Baladins, dans le nouveau spectacle musical pour les fêtes de fin d’année de Roger Louret. Ce dernier reportant son spectacle «Mme Marguerite» à février 2014.