Comité Féminin 47
2, rue de l’argenterie
BP 80207
47006 AGEN CEDEX
Président : Mr YAN BAUDOUX
Mail du Comité : comitefeminin47lg@gmail.com
Téléphone : 07.86.46.53.33
Secrétaire : Mme Christine LAGOURGUE
Tél : 06.21.68.69.01
Notre Fédération est une association d’usagers, type loi 1901 sans but lucratif et totalement indépendante.
Le premier Comité Féminin a vu le jour en 1989 dans le département de l’Hérault à l’initiative du Professeur Jean-Louis LAMARQUE pour participer à la campagne de dépistage de masse du cancer du sein qui alors débutait.
Sa mission était d’informer, d’écouter, de rassurer les femmes afin de briser le silence qui entoure la maladie du cancer du sein et de les encourager à se faire dépister.
La présidence était assurée par Mme Françoise Rabischong et très rapidement, ce Comité fait des émules et naissent successivement les Comités Féminins de l’Orne, des Yvelines, de l’Aude, des Pyrénées Orientales et de Paris.
La Fédération Nationale des Comités Féminins pour la prévention et le dépistage du cancer du sein naît de cet ensemble en janvier 2000.
Avec la mise en place du dépistage du cancer du col de l’utérus et du cancer colorectal, la Fédération devient en 2003 la Fédération Nationale des Comités Féminins pour la prévention et le dépistage des cancers. En 2004, la Fédération Nationale obtient le Prix MEDEC de Mobilisation en Santé Publique (attribué par Destination Santé)
« AGIR AVEC VOUS AFIN QUE VOUS RESTIEZ EN BONNE SANTE »
Notre rôle :
– informer sans terroriser,
– rassurer sans banaliser,
– aider la population à se responsabiliser,
– encourager les gens à se faire dépister,
« POUR QUE BAISSE LA MORTALITE PAR CANCER »
Le Comite Féminin 47, créé en 2005 est une association (loi 1901) constituée de bénévoles, citoyennes impliquées, travaillant quotidiennement pour sensibiliser à l’importance de la prévention et du dépistage organisé des cancers du sein et du colon.
Nous sommes affiliés à la Fédération Nationale des Comités Féminins.
Nous avons également un comité scientifique composé de plusieurs médecins.
ACTIVITES :
Notre rôle principal, dans le cadre de la prévention et du dépistage précoce, du cancer du sein et du colon, est d’inciter le maximum de femmes à effectuer des mammographies et les hommes et les femmes à pratiquer le test immunologiques, tous les deux ans, entre 50 et 74 ans
Le ruban rose est désormais le symbole de ralliement à cette cause.
Nous participons chaque année à Octobre Rose qui est le mois international de mobilisation pour le dépistage précoce du cancer du sein en organisant de nombreuses manifestations qui rencontrent un vif succès et qui montent en puissance d’année en année.
Il faut citer : la marche du ruban rose, randonnées pédestres, tenue de stand d’information dans les rencontres sportives, concert, pièce de théâtre, conférences qui mettent en avant l’importance d’une bonne hygiène de vie et d’une alimentation équilibrée, facteurs, avec la pratique d’une activité physique régulière, de prévention de nombreuses maladies et notamment des cancers du sein et du colon.
Un nombre croissant de municipalités répondent à notre appel en décorant ou illuminant en rose un monument symbole de leur commune et en organisant des manifestations diverses (réunions d’information, marches, courses, marchés etc )
Le mois de Mars est lui, le mois Bleu, consacré au dépistage du cancer du colon. Là aussi notre association organise des actions et des rencontres pour informer les femmes et les hommes sur la nécessité de participer à la campagne de dépistage organisé en effectuant les tests immunologiques. Notre action phare est la « Marche Bleue »
Nous avons aussi, établi un partenariat avec le club de rugby féminin d’Agen, « Les Prun’elles » qui jouent avec un maillot « aux nœuds roses » véhiculant ainsi le message de dépistage du cancer du sein sur de nombreux stades de France tout au long de leurs matches.
Nous essayons aussi d’aller vers les femmes du monde rural et de milieu défavorisé qui sont celles qui répondent le moins à la campagne de dépistage.
Revue de Presse
Les dons du Comité féminin
Dans le cadre de ses multiples actions 2015, le Comité féminin 47 a récolté des fonds et a décidé, à l’unanimité, que ceux-ci feraient l’objet de dons qui seraient répartis et versés à divers organismes.
Les montants ont été répartis comme suit : Institut Bergonié à Bordeaux, remise d’un chèque de 4 000 € au Dr Nathalie Quenel-Tueux, sénogogue, en présence de Gérald Carmona, directeur de la communication de dons et legs ; Centre de coordination en cancérologie (3C) à Agen, remise d’un chèque de 2000€, le 25 octobre 2015, lors de la 3e Marche rose de Passeligne, à la socio-esthéticienne de cette structure.
Dans quelques jours, le Comité féminin 47 aura l’occasion d’apporter son aide à la création d’une section Dragon Ladies 47, activité nautique en canoë, et Dragon boat, qui s’adresse en priorité aux personnes atteintes ou ayant eu un cancer du sein.
«Tout au long de l’année, la générosité de nos participants et de nos donateurs permettent à notre association de récolter des fonds qui sont ensuite reversés afin d’apporter aide et soutien aux organismes qui œuvrent à la recherche, au confort et au réconfort des malades.
Nos démarches sont saluées par un public toujours plus nombreux et plus sensibilisé à cette noble cause, explique le Comité féminin 47, notre mission d’information pour la prévention et les dépistages des cancers s’avèrent nécessaires.»
Et l’équipe du Comité féminin 47 encouragée dans ses actions continue à organiser des manifestations d’envergure dans tout le département.
Cette réussite la conduit vers d’autres projets dans les années qui suivront.
Le Comité féminin 47 célébrait en 2015 sa dixième année d’existence. Les nombreuses actions qui l’ont jalonnée étaient retracées lors de l’assemblée générale.
Les dix ans ont été dignement fêtés, tout au long de l’année, les animations se sont succédé : 18 avril, journée prévention et risques à Castelculier ; 15 juin, intervention de Pascale Beaury (qui est en train de monter un club de Dragonladies, une embarcation 100 % féminine, à Agen) à l’école supérieure d’infirmières ; 21 juin, randonnée des saveurs à Saint-Jean-de-Thurac ; 28 juin, trophée golf du ruban rose à Casteljaloux ; intervention au stade Armandie lors de la rencontre Agen-Oyonnax du 31 octobre.
Octobre rose en point d’orgue
Octobre rose était bien sûr le point d’orgue de l’année avec une randonnée sur une semaine, du 4 au 10 octobre, le long du canal du Midi, d’Agen jusqu’à Meilhan-sur-Garonne. Plusieurs communes sur le tracé et hors tracé ont participé. La traditionnelle dégustation de velouté de cresson concocté par Michel Dussau avec les Cressonnières d’Aquitaine a eu lieu place Wilson. Rendez-vous est donné l’année prochaine. Octobre s’est clôturé avec la marche du ruban rose au parc naturel de Passeligne. À cette occasion, un chèque de 2000€ a été remis au Centre de coordination de cancérologie de Lot-et-Garonne, plus spécialement pour les interventions de la socio-esthéticienne auprès des patientes. Le partenariat avec l’équipe de rugby féminine des Prun’elles se poursuit pour trois ans.
Parmi les principaux rendez-vous de l’année à venir, le trophée golf grand Sud Ouest à Casteljaloux le 19 juin, une marche à Estillac le 9 octobre, à Passeligne toujours en octobre, un partenariat vente de tee-shirt avec le comité départemental de gymnastique volontaire, une présence à la course des moulins de Foulayronnes le 2 octobre, un travail dans les quartiers pour inciter les femmes au dépistage du cancer du sein.
> Renseignements par courriel : comitefeminin47lg@gmail.com
Exposition de femmes : photos et dessins
«Octobre rose» a été l’occasion de nombreux et forts riches rassemblements et animations divers. La bastide monflanquinoise n’a pas été en reste grâce à l’association «De l’Un à l’autre» qui a mis sur pied tout un programme varié, des rendez-vous de femmes touchées ou non par le cancer du sein. Femmes meurtries, femmes courage, certaines ont tenu à témoigner afin d’inciter au dépistage. Deux artistes Christine Vojinovitch, photographe et enseignante en art de la photographie qui présentait un remarquable travail de photos «Regard sur le corps asymétrique», et Julie Veysset, étudiante en master d’arts appliqués, présentait quant à elle un beau travail «Réflexions sur la normalité et l’anormalité», des dessins réalisés avec talent et beaucoup de minutie. Le public est venu en nombre et a pu dialoguer avec les artistes qui par leurs créations ont pu montrer leurs talents certes, mais aussi dire leurs pensées et solidarité envers les femmes touchées par le cancer du sein. L’art et le corps se sont conjugués, entremêlés : souffrance, pleurs, colère, partage, épreuve, bataille, compassion, victoire, rires… Grandes émotions partagées. Bravo les artistes !
Cancer du sein : la radiothérapie expliquée
Dans le cadre de l’opération «Octobre rose», une soirée d’information suivie d’un repas s’est déroulée vendredi salle Jourdain-de-l’Isle à Vianne, en partenariat avec le comité de Lot-et Garonne de la Ligue contre le cancer et avec le soutien de la mairie, du domaine de Salisquet, de la ferme Bisetto et du fleuriste «Le Gemini». A l’invitation de Christiane Peraire, le docteur Adela Cochois, cancérologue au Centre de radiothérapie et d’oncologie de Moyenne Garonne, a animé la première partie de cette soirée. Des 3 traitements du cancer du sein, chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie, la spécialiste a présenté cette dernière de façon interactive. La radiothérapie qui comporte couramment 25 séances traite la zone à risque puis la tumeur. Elle intervient aussi, après la chirurgie, pour favoriser la cicatrisation ainsi que dans le traitement adjuvant afin d’éviter la récidive dans les ganglions et le sang. Dans l’auditoire, plusieurs femmes ayant subi cette maladie ont apporté leur témoignage, notamment sur les effets secondaires de la radiothérapie et des autres traitements. Beaucoup d’interrogations notamment sur les personnes à risque, les progrès réalisés sur les effets secondaires et en radiothérapie. Sur ce dernier point, le docteur Cochois expliquait que le traitement s’était bien amélioré grâce à la précision du rayonnement.
1 femme sur 8 risquant d’être confrontée au cancer du sein au cours de sa vie, le dépistage s’avère indispensable car détecté à un stade précoce, il peut être guéri dans 9 cas sur 10.
«Octobre rose» : la mobilisation
La municipalité tient à s’engager au côté du Comité féminin 47 dans l’opération baptisée «Octobre rose». L’occasion de rappeler à toutes les femmes l’importance du dépistage du cancer du sein tous les deux ans, surtout à partir de l’âge de 50 ans (gratuit), seul moyen efficace de prévention. Venez nombreux (ses) le dimanche 18 octobre, à 10 heures, sur le parking de la mairie des Prés où deux marches autour du village vous seront proposées, l’une familiale de 4 km à partir du nouveau parcours de santé, l’autre un peu plus sportive de 6,7 km. À midi, est prévu un lâcher de ballons, roses bien sûr, qui sera suivi du verre de l’amitié.
Botanique. Le samedi après-midi 17 octobre, les botanistes de l’association «L’Erythrée» se pencheront sur la flore des bords de Garonne à Sauveterre-Saint-Denis.
Vide-greniers. Le dimanche 18 octobre, l’Amicale du personnel communal de Bias organise un vide-greniers et un vide-jouets dans le complexe polyvalent du bourg, sur l’esplanade attenante et sous le couvert du boulodrome. 3 € le ml. Buvette, sandwiches et frites.
Réservations au 05 53 70 61 32.
Cancer du sein : débats et témoignages
La bastide tout de rose vêtue a vécu durant deux jours des moments exceptionnels dédiés à l’information sur le cancer du sein grâce à l’association «De l’un à l’autre» qui a merveilleusement orchestré l’opération «Octobre rose» avec des complices artistes, des soignants et des femmes guéries ou en passe de l’être et en traitement pour des années encore. Les expositions de photos de Christine Wojinovitch «Regard sur le corps asymétrique» et de dessins de Julie Veysset «Réflexion sur la normalité et l’anormalité» ont montré des travaux d’une grande intensité. Le moment fort fut, indéniablement, l’intervention et le débat qui en suivit avec des praticiens du pôle santé du Villeneuvois : Isabelle Chossat, médecin oncologue, et Patrice Lorgeron, gynécologue et chirurgien, ainsi que des interventions de divers personnels des services en contact avec les patientes touchées par le cancer du sein et des femmes qui ont témoigné du vécu de cette épreuve qui «arrive d’un coup alors que l’on est en pleine forme»… Les intervenants se sont mis à la portée d’un nombreux auditoire sans langue de bois ni termes médicaux incompréhensibles pour le commun des mortels et ce fut plein d’enseignements ! Il en ressort la nécessité absolue d’être attentive (attentif aussi car 1 à 2 % des cancers du sein concernent les hommes), de se faire dépister tous les 2 ans via le dispositif concernant les femmes à partir de 50 ans et de se palper soi-même afin de réagir si l’on sent une anomalie. De sources sûres, une femme sur 8 sera atteinte d’un cancer du sein et 25 % des femmes en Lotf-et-Garonne restent à convaincre de procéder au dépistage. Quand on sait que ce cancer dépisté et soigné à temps permet à 9 femmes sur 10 d’être guéries, il n’y a bien évidemment aucune hésitation à passer une mammographie tous les 2 ans ! Les témoignages de femmes touchées dans leur intégrité par ce mal ont été d’une grande et profonde vérité et cela aide à relativiser bien des petits bobos qui peuvent nous empoisonner le quotidien… Le moral et la confiance ressentis chez elles sont une leçon de vie !
«Octobre rose» avec la «Randonnée cassipontine»
Cette année, le comité féminin 47, célèbre association qui agit en faveur du dépistage du cancer du sein, fête ses 10 ans. Pour l’occasion, il organise un événement de grande ampleur sur le département entre le 4 et le 10 octobre pour sensibiliser les Lot-et-Garonnaises à l’importance de ce dépistage. Un message visiblement bien reçu puisque le département enregistre un taux de participation de 63 %, a annoncé Hélène Marquès, présidente de la structure, présente dans la cité, le samedi 3 octobre au matin.
Parmi les 20 communes fédérées par ce projet, Pont-du-Casse a lancé les festivités d’Octobre rose, version 2015, avec deux circuits de 7 km et 11 km, balisés et encadrés par l’équipe de l’association «Randonnée cassipontine» présidée par Michel Serrut. Dès 9 heures, malgré un ciel menaçant, 130 marcheurs encapuchonnés se sont lancés sur les chemins légèrement boueux de Bajamont et Pont-du-Casse. La pluie a accompagné les randonneurs sur une partie des circuits puis s’est éclipsée discrètement pour ne laisser qu’un ciel gris. Les derniers des plus courageux sont revenus de leur périple vers 11 h 45 accueillis par un timide soleil.
Tout ce monde s’est retrouvé pour un moment convivial autour d’un apéritif offert par la municipalité. Françoise Meynard, première adjointe, a remercié toute l’équipe organisatrice du Comité 47 et de la Randonnée cassipontine ainsi que tous les participants qui, par leur présence à cette manifestation, ont contribué à cette action humanitaire. Rendez-vous est déjà pris pour 2016.
Octobre rose, le mois où l’on marche au fil de l’eau
Le Comité féminin 47 a dix ans cette année. Pour Octobre rose, l’association a voulu varier les plaisirs. «Bien sûr, il y aura la traditionnelle soupe au cresson de la place Wilson. Bien sûr aussi, il y aura la marche autour du lac de Passeligne. Mais nous avons voulu en plus organiser une animation itinérante, établir un lien entre des communes qui participent régulièrement à Octobre rose. Particulièrement, la mairie de Meilhan-sur-Garonne. L’idée d’une randonnée au fil de l’eau le long de la voie verte est venue ainsi» explique la présidente du Comité féminin 47, Hélène Marquès.
Hier matin, une quarantaine de marcheuses, dont les Prunelles, équipe féminine de rugby d’Agen en tête, se sont élancées depuis le port de plaisance du Pin, pour rallier dans la journée la commune de Sérignac avec une halte au Passage-d’Agen.
Velouté de potiron au Mas
Et la marche se poursuit aujourd’hui, lundi, avec une étape Sérignac-Feugarolles. Mardi 6, Feugarolles-Buzet. Mercredi 7, Buzet-Villeton avec halte gourmande à Damazan. Jeudi 8, Villeton-Le Mas-d’Agenais, avec une visite du musée de la mémoire paysanne, une halte gourmande à Lagruère et un velouté au potimarron à l’arrivée au Mas. Vendredi 9, Le Mas-d’Agenais-Fourques-sur-Garonnes. Une conférence aura lieu le soir même à Meilhan. Samedi 10, dernière étape de Fourques à Meilhan.
«Chaque commune traversée a mis en place des animations, des stands d’information et de sensibilisation au dépistage du cancer du sein». Car c’est bien là la raison d’existence de ces manifestations d’Octobre rose : inciter les femmes âgées de 50 à 74 ans à se rendre au dépistage organisé et gratuit du cancer du sein (si vous n’avez pas reçu la convocation, renseignez-vous auprès de votre caisse d’assurance maladie). Pris à temps maintenant, un cancer du sein a 90 % de chances de guérir.
Embarquement
«Lors de la dernière étape de cette marche au fil de l’eau, je passerai symboliquement le relais représenté par un nœud en osier recouvert de rubans roses, à la présidente du Comité féminin de Gironde qui le portera à son tour jusqu’à Bordeaux» précise Hélène Marques. Des instants d’échanges et de rencontres vont forcément avoir lieu tout au long du trajet. Sans être un pèlerinage, une telle épreuve en plusieurs parties, avec la notion de traversée de contrées différentes, apporte généralement beaucoup. «Par exemple, à Couthures, les passeurs vont faire traverser la Garonne aux marcheurs et marcheuses sur les barques d’autrefois.»
Hier, chaque participant à la marche portait le désormais traditionnel tee-shirt rose. Les Prunelles avaient revêtu leur maillot de match, blanc avec quantité de rubans roses. «Nous avons un partenariat avec elles depuis trois ans. Et nous le renouvellerons cette année, un autre maillot sera offert, avec d’autres partenaires.»
Les idées ne manquent pas. Parmi lesquelles, celle de Pascale Beaury, kayakiste et infirmière, de créer un club de Dragon Ladies à Agen… Qu’es aco ? Rendez-vous dans une prochaine édition.
À noter : 17 octobre, velouté au cresson place Wilson à Agen. 25 octobre, marche à Passeligne.
Octobre rose : grande marche dans 21 communes
Premier départ aujourd’hui
La première randonnée part aujourd’hui de Pont-du-Casse. La dernière étape prendra le départ de Rouques, samedi 10 octobre à 8 h 30, pour une arrivée à Meilhan, avec la participation de la marraine de l’opération, Isabelle Traeger. Un relais – « un nœud en osier », précise l’édile – passera de main en main durant la marche. À chaque étape, les participants y apposeront des rubans roses. Avant le passage de ce relais au Comité féminin 33, lors d’une cérémonie samedi 10 octobre, à 15 heures. Le cancer du sein demeure la première cause de décès par cancer chez la femme en France. Une lettre d’invitation au dépistage est envoyée, tous les deux ans, aux femmes âgées entre 50 et 74 ans, par le centre départemental de coordination du dépistage. « Et moins de femmes se sont faîtes dépistées en 2015 qu’en 2014 dans le Lot-et-Garonne », pointe Régine Povéda.
D. G.
Comité féminin, 10 ans déjà
Dépistage du cancer du sein : la mammographie en 3D plus efficace ?
rédigé le 25 juin 2014
Les avancées technologiques en matière de dépistage du cancer du sein sont de plus en plus efficaces. Grâce à la performance de la mammographie 3D, les cancers du sein sont mieux évalués, selon les résultats d’une large étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).
Environ 53.000 cas de cancers du sein sont diagnostiqués par an, en France. Une prévalence qui en fait le cancer le plus répandu chez les femmes. D’où l’importance des avancées technologiques en matière de dépistage. Une étude comparative, menée par des chercheurs américains sur près d’un demi-million de femmes dans treize centres hospitaliers aux Etats-Unis, confirme l’efficacité de la mammographie en 3D dans ledépistage du cancer du sein. Comparativement à une mammographie en 2D, la mammographie numérique en 3D par tomosynthèse accroît de 41% le taux de détection des tumeurs mammaires invasives et de 29% le dépistage de tous les cancers du sein. Cette technique d’imagerie tridimensionnelle approuvée par l’Agence américaine des médicaments (FDA), en 2011, a aussi entraîné une réduction de 15% des mauvais diagnostics (positifs comme négatifs), précisent les auteurs de cette étude.
Une technologie de pointe pour mieux dépister
Pourtant, en France, la mammographie tridimensionnelle est disponible dans peu de centres de radiologie. « Alors qu’elle représente une réelle avancée dans le cadre du dépistage du cancer du sein », selon le Dr Michel Benmussa, radiologue au sein d’un cabinet parisien. « Je l’utilise depuis sept mois. Grâce à la mammographie 3D, j’ai diagnostiqué des tumeurs que je n’aurais pas pu apercevoir avec une mammographie conventionnelle », explique-t-il. Selon le Dr Donna Plecha, directrice du service d’imagerie du sein à l’hôpital universitaire du Case Medical Center à Cleveland (Ohia), et contactée par l’AFP, « cette étude nous fournit de solides données montrant que la mammographie en 3D offre un meilleur dépistage d’un cancer du sein, suffisamment tôt quand il est encore traitable ».
Des résultats précis
Si ce système qui combine une mammographie numérique et une imagerie par tomosynthèse connaît un franc succès auprès d’un grand nombre de radiologues, c’est parce qu’il permet d’obtenir des images beaucoup plus détaillées et très ciblées du sein. Elles sont utilisées pour produire des séries de coupes d’un millimètre d’épaisseur pouvant être visualisées dans une reconstruction du sein en 3D.
Le sein est une glande mammaire entourée d’un tissu de soutien, composé de fibres et de tissus graisseux. La graisse représente jusqu’à 80% du volume du sein. « Ces couches épaisses peuvent cacher des tumeurs », indique le Dr Michel Benmussa. La 3D permet ainsi d’améliorer nettement le diagnostic en permettant aux radiologues d’identifier clairement les caractéristiques des structures des seins et de bien voir des zones qui restent floues avec la mammographie en 2D, pouvant indiquer une tumeur mais aussi en dissimuler une, expliquent les auteurs de l’étude.
Pas de risque d’irradiation
En France, depuis l’année 2004, le programme de dépistage organisé du cancer du sein concerne les femmes âgées de 50 à 74 ans, sans risque apparent ni facteur de risque particulier. « Toutefois, la mammographie 3D n’est pas intégrée à ce programme. Les femmes doivent se faire dépister avec une mammographie conventionnelle« , explique le Dr Benmussa. Pourtant, l’examen tridimensionnel est pris en charge par la Sécurité sociale au même titre qu’une mammographie conventionnelle.
Les auteurs de l’étude rappellent l’importance pour les femmes d’avoir une mammographie annuelle dès l’âge de 40 ans. Un avis partagé par le Dr Benmussa.
Source : Breast Cancer Screening Using Tomosynthesis in Combination With Digital Mammography JAMA. 2014;311(24):2499-2507. doi:10.1001/jama.2014.6095.
France 5
Une marche bleue contre le cancer
Publié le 03/03/2014