Les coordonnées
Les Vignerons de Buzet
Av des côtes de Buzet
BP 17 –
47160 Buzet-sur-Baïse
Tél : +33 (0)5 53 84 74 30
Fax : +33 (0)5 53 84 74 24
buzet@vignerons-buzet.fr
Présentation
La cave des Vignerons de Buzet est née de la volonté de quelques viticulteurs de replacer l’appellation Buzet sur la carte des vins de France après sa quasi disparition, suite aux ravages du phylloxera au 19e siècle. Ce fut une réussite : en 1953, à sa création, le vignoble était classé en VDQS pour passer en AOC en 1973 ! Il y eut bien, au tournant du millénaire, quelques millésimes difficiles mais la qualité est de nouveau présente. Aujourd’hui, les vignes couvrent près de 2 000 hectares entre la Garonne et la forêt des Landes, produisant 13 millions de bouteilles, dont 70% de vins rouges. L’encépagement est dominé par les deux cabernets, le merlot, le malbec, le sauvignon et le sémillon.
Les Vignerons de Buzet, c’est l’union de viticulteurs et de salariés qui ont décidé de forger ensemble leur propre destin et de donner une identité forte au terroir et à son vin. En 1953, des hommes et des femmes ont ainsi choisi de s’unir et de créer une coopérative. L’entreprise Les Vignerons de Buzet était née. Depuis, les Vins de Buzet ont parcouru un long chemin, dont l’obtention de l’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) en 1973.
Aujourd’hui, les Vignerons de Buzet représentent une cave majeure du sud ouest de la France, et proposent des vins d’appellation Buzet rouges, rosés et blancs dans toute la France, et jusqu’au 4 coins du monde.
L’eau, l’air, la terre, les ressources naturelles…sont des biens communs, ils appartiennent à tous, et notamment aux générations futures.
Les choix d’une coopérative, comme ceux de toute exploitation agricole, ne sont pas anodins. Ils contribuent à améliorer ou à détériorer ce patrimoine commun. Le temps d’une agriculture intensive, insouciante de ses effets sur la santé des hommes et sur l’environnement, est révolu. L’heure est au changement, à l’engagement. Convaincus de la pertinence d’un autre modèle de développement, nous poursuivons notre engagement dans la voie d’une production pérenne, respectueuse de la nature, de nos vignerons et de nos clients. Cette autre voie est celle d’une viticulture durable, conciliant les derniers progrès technologiques et le meilleur des pratiques naturelles. Vous pourrez découvrir les actions concrètes que nous avons déjà mises en place dans notre rapport développement durable ainsi que dans notre rubrique « NOS METIERS ». Et comme l’engagement est une démarche de chaque jour, nous vous informerons régulièrement de nos avancées ou de nos nouveaux projets dans la rubrique Actualités.
PROMENADES ESTIVALES ENTRE LES RANGS DE VIGNE
«Pourtant, que la montagne est belle», chanta jadis Jean Ferrat. On pourra désormais aussi dire, «en Lot-et-Garonne, que la vigne est belle», à l’issue des balades organisées cet été par les Vigneronsde Buzet.
La cave propose en effet deux promenades entre les ceps, pour découvrir le savoir-faire des vignerons, et mieux appréhender les efforts entrepris dans le domaine de la biodiversité.
Les promenades sont guidées, et ouvertes à des groupes composés au maximum de 20 personnes. Elles se déroulent tous les mercredis des mois de juillet et août. La première (de 10 heures à 12 h 30) a pour thème «Tout en douceur au cœur de la biodiversité» et a pour guide Julien Prohon. Il expliquera comment et pourquoi la protection de l’environnement est devenue une démarche clé pour Buzet. Pourquoi a-t-on réhabilité ici la chouette Athéna ? Pourquoi laisser tant d’herbe entre les rangs de vignes ?
Seconde balade, toujours les mercredis mais de 18 heures à 20 h 30, et destination «au cœur du terroir». Un géographe (Georges Lot) et deux spécialistes de la vigne (Elodie Cambos et Stéphane Camaroque) feront découvrir un terroir, sa richesse, son identité, son climat, etc. A l’issue de ces deux rendez-vous, une petite dégustation est programmée. Pour rappel, les Vignerons organisent demain, de 14 heures à minuit, le grand rendez-vous Fest’à Buzet : musique, balades, feu d’artifice, etc.
Renseignements au 05 53 84 74 30
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Revue de presse
Les Vignerons de Buzet à nouveau à l’honneur
L’entreprise a été distinguée au Sénat, au moment où sort son nouveau produit sur un segment de marché très juteux : celui des rosés.
Le chemin de la réussite se poursuit, du côté des Vignerons de Buzet. L’entreprise vient en effet d’être distinguée ces jours derniers pour la qualité de son management, et a reçu un prix des mains mêmes du président de la Haute assemblée, Gérard Larcher.
Organisée au palais du Luxembourg le 31 mars, la Journée des entreprises du Sénat réunissait parlementaires et décideurs, et avait pour vocation d’encourager la réussite ; plusieurs rencontres étaient organisées pour notamment identifier les obstacles auxquels sont confrontées les sociétés.
La question de la simplification des démarches (administratives, entre autres) a été abordée par le ministre Jean-Vincent Placé, puis des entreprises ont été mises en lumières pour leurs performances dans le domaine du «management d’excellence». Implication des équipes, réflexion sur les nouveaux produits, innovation, etc. sont quelques-uns des critères définissant le modèle d’excellence EFQM, déjà remis à de grandes structures telles que l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry, la Poste ou encore l’équipementier automobile Bosch. Et ce 31 mars 2016, au Sénat, de nouvelles entreprises ont été reconnues EFQM (European Fondation for Quality Management), dont les Vignerons de Buzet. Ce certificat valide notamment une démarche managériale reposant sur une logique de développement durable.
Pierre angulaire
Qualité et performance sont ainsi récompensées au moment où les Vignerons sortent un nouveau produit : le «RoZet» (prononcer «rosette»). Déjà présente sur le marché du rosé (qui ne connaît pas la crise), mais pas suffisamment positionnée ou du moins pas assez lisible sur ce créneau très concurrentiel, l’appellation met là sur le marché un produit ambitieux, son «fleuron», un «RoZet de haut vol», compagnon fidèle des repas de l’été, des instants tapas, mais qui nourrit également de réelles prétentions au sein d’une gastronomie élaborée. Attaque vive, finale douce, Buzet a bossé sa copie (merlot et cabernet franc), allant jusqu’à cueillir les raisins de son cru 2015 en fin de nuit… Distribué en réseau CHR (cavistes, hôtels et restaurants), ce «rosette» (un hommage à Champollion ?) se veut la pierre angulaire de l’excellence selon Buzet.
Le chiffre d’affaires a encore grimpé cette année, de plus de 5 %. 2016 sera marquée par une hausse de la production et par la mise en vente d’un rosé haut de gamme.
L’assemblée générale des Vignerons de Buzet (qui comptent 188 adhérents) s’est déroulée jeudi matin, à Vianne.
Le bilan de l’exercice septembre2014/août2015 a été présenté aux vignerons présents, et force est de constater – une fois de plus – que Buzet ne connaît pas la crise. La cave affiche même une santé insolente, avec un chiffre d’affaires (29,5millions d’euros) en progression de 5,3% comparée à l’exercice 2013-2014. Le résultat, c’est-à-dire la part qui revient aux adhérents en guise de rémunération, passe ainsi de 2,7 à 3,6millions. Belle récolte… «On ne va sûrement pas s’endormir sur nos lauriers, explique Vincent Leyre (président du conseil de surveillance). Le cap des 30 millions d’euros est à notre portée, mais notre objectif prioritaire pour 2015-2016, c’est l’augmentation du volume de production. Cette année nous avons produit 97 650 hectolitres, ce qui était insuffisant au regard de la demande. Ça ne couvre pas les ventes, et nous avons donc puisé dans notre stock. Nous devons donc nous organiser pour que la production soit en rapport avec les ventes, et monter à 110 000 litres. Attention : on ne va pas ouvrir le robinet et créer un torrent de raisin. Le cahier des charges reste le même, et nous ne lâcherons rien sur la qualité.»
Lifting pour le Baron-d’Ardeuil
Comment faire plus ? La question a évidemment été abordée lors de cette assemblée générale, et passera par une meilleure maîtrise technique, avec à la clé de la vieille vigne arrachée et de la nouvelle replantée. L’idée d’augmenter en surfaces de production fait également son chemin, avec une montée en puissance foncière certes limitée (le terroir n’est pas élastique) mais progressive.
Et comme chaque année, Buzet sort ses nouvelles idées. Car ça phosphore toujours autant chez les Vignerons. Ainsi, la gamme des vins sans sulfite (rouge et rosé) sera agrémentée d’un blanc. Côté rosé, on découvrira un vin résolument positionné haut de gamme et nommé «Rozet by Buzet». «Le rosé pèse aujourd’hui 30 % de notre production, ajoute Vincent Leyre. Nous devions être présents sur le haut de gamme, sachant que peu de vins du Sud-Ouest occupent ce segment.» Ce vin sera distribué dans le réseau traditionnel (restaurants, cavistes), c’est-à-dire hors des grandes surfaces. Enfin, Buzet va donner un petit coup de fouet à l’un de ses produits phares, le rouge Baron-d’Ardeuil. Rien ne change dans la bouteille, puisque le lifting est marketing, et touche aux étiquettes. Plus chic, plus noble, plus moderne… Gare toutefois à ne pas déstabiliser les consommateurs. Enfin, les Vignerons de Buzet restent plus que jamais attachés à «une viticulture respectueuse des hommes et de la nature», et poursuivent leur travail dans le domaine du développement durable. Un investissement sera réalisé dans le domaine du traitement des eaux sales. Jusqu’alors épandues dans des champs, elles seront retraitées par phyto-épuration. Des bassins contigus à la cave seront creusés, et peuplés de plantes non invasives qui se nourriront de cette eau.
Avec sa solide expérience, Le Lot-et-Garonnais répond, avec la même détermination, à ce nouveau challenge que lorsqu’il était sur les bancs. «C’est la première entreprise à avoir cette démarche. Ensuite, si les séances sont collectives, les programmes sont adaptés selon des projets individuels», précise-t-il. Bien avant le premier cours donné cette semaine, le coach a rencontré «individuellement» chaque salarié inscrit dans cette démarche. Ainsi, il a pu établir des programmes en fonction des souhaits de chacun composant ce public hétérogène. Plus poussés pour certains déjà habitués au sport, axés sur des exercices thématiques pour «redonner» le goût du sport à ceux qui y reviennent.
«Les séances sont différentes en fonction des âges et des souhaits de chacun», lâche Laurent entre deux exercices. Inter : Quatre séances dirigées par semaine
A raison de quatre séances par semaine, il propose des rotations dynamiques aux salariés de la cave (qui ont aussi des douches à disposition avant de retrouver leur bureau). Le coach n’hésite pas à donner des conseils sur le positionnement, le bon geste à avoir lors des exercices tout au long des séances. «Et en plus la salle est également accessible pour les salariés après leur heure de travail», insiste-t-il. Ce projet s’inscrit dans le long terme. «On veut se laisser la latitude d’améliorer certaines choses d’après les retours que l’on aura», précise l’ancien entraîneur de l’Elan Béarnais tout en concluant «je suis heureux qu’une telle entreprise me fasse confiance».
Major de sa promotion
Mais, le basket est toujours présent dans la vie de celui qui a découvert la balle orange du côté des Lilas de Sérignac. Une carrière qui l’amena à porter les couleurs de Valence Condom et d’Agen. Il a également été international militaire. Dans le management aussi, sa carrière est exemplaire. Il a une solide expérience dans l’éducation où il a été prof durant une dizaine d’années à Agen. Sorti major de sa promotion du BE 2e degré, sa carrière d’entraîneur prend son envol après une expérience à Langon (2003-2004). Il rejoint l’Elan Béarnais pour une des plus belles pages de sa carrière. Jamais rassasié, Laurent poursuit avec une formation au coaching sportif et au management d’entreprise. Ce qui ne manque pas de donner de l’ampleur à ce basketteur exceptionnel et lui permet d’intervenir aujourd’hui auprès des salariés de la cave du Buzet. Pour l’heure, la balle orange est toujours présente. Il s’occupe des jeunes licenciés au club de Tonneins. «J’ai été chargé par les dirigeants de mettre une nouvelle philosophie de jeu pour les jeunes», lâche-t-il. Et Laurent suit, aussi, la carrière de ses deux enfants qui sont aujourd’hui à Chalon. «On monte une fois par moi les voir», conclut-il. Bref, un Laurent Mopsus toujours aussi vif qu’à la plus belle époque de sa carrière de joueur…
Un coach et une salle de sport débarquent chez les Vignerons de Buzet. Les salariés pourront désormais se mettre au sport pendant la pause déjeuner. C’est une initiative originale lancée par la direction des Vignerons de Buzet. Les salariés de la cave coopérative viticole peuvent désormais faire du sport dans leur entreprise durant leur temps libre et notamment entre midi et 2.
Laurent Mopsus, un coach de renom
«Du fait de notre situation géographique, les salariés ont tendance à rester sur place pour leur pause déjeuner, raconte Thomas Peres-Labourdette, du service communication des Vignerons de Buzet, certains employés ont fait des groupes pour courir entre midi et 2 et ça a donné des idées à la direction. Elle a donc monté une salle de sport avec un très bel équipement».Une stratégie d’entreprise pour la direction de la cave coopérative viticole qui vise à renforcer les liens entre les salariés ainsi que la cohésion du groupe. Les Vignerons de Buzet sont la première entreprise du Lot-et-Garonne à proposer à ses 99 salariés une salle de sport et un accompagnement personnalisé en fonction des objectifs de chacun, au sein de l’entreprise. Un tiers des salariés des Vignerons de Buzet est déjà inscrit pour les quatre séances hebdomadaires d’1 heure guidées par un coach sportif sérignacais, Laurent Mopsus. Il sera chargé de créer des programmes personnalisés selon les besoins et les demandes de chacun. Laurent Mopsus a connu le sport de haut niveau puisqu’il a entraîné le club de basket de Pau-Orthez pendant cinq ans. Il met aujourd’hui ses compétences au service des Vignerons de Buzet et les a accompagnés dans l’avancement du projet. Outre ses séances de coaching, la salle de sport sera ouverte en libre accès aux salariés de l’entreprise.
Les membres de la confrérie ont défilé et tour à tour décliné une qualité ou une exigence de leur métier de Vignerons. Jean- Pierre Cailleau également viticulteur a présenté les impétrants avant les diverses interventions de notre génial Jean- Pierre Dupin qui a développé paroles et chansons sur chaque futur intronisé. Les pastiches de Gainsbourg ou de Maya l’abeille, entre autres, ont été ovationnés. Ont été intronisés dans l’ordre de la confrérie : Gérard Lacan, directeur Intermarché , le Passage d’ Agen – André Abadie PDG de Méricq mareyage – Le colonel Philippe Rigaud, directeur départemental du SDIS – Éric Groshens, directeur général de l’imprimerie Aset/Bidoit – Hervé Hannin, directeur de l’ institut des hautes études de la vigne et du vin – Bertrand Auzeral, président du label européen BEE Friendly apiculteur – Michel Prugue, vice – président Coop de France et président de Maïsadour – Daniel Guyot, Directeur départemental des finances publiques. Avant la photo finale, Pierre Philippe, directeur général de la cave coopérative a lancé un appel urgent pour le maintien en Lot et Garonne de la SEPANLOG chère à Alain Dal Molin qui connaît quelques difficultés financières. Il a rappelé le partenariat qui les unit au travers la réintroduction sur le domaine de Gueyze des chouettes Athéna et des nichoirs pour chauve- souris, mésanges et éperviers crécerelle sans oublier la transplantation sur ce même lieu de la tulipe endémique «Agensis». Il a remercié l’assistance pour sa fidélité et fait applaudir les acteurs du spectacle.
Les Vignerons de Buzet organisent, ce soir, à la cave coopérative, leur fameux ban des vendanges. Pas moins de 600 invités s’y presseront, pour un rendez-vous qui sonne chaque année l’heure de la rentrée pour les décideurs économiques locaux. Pierre Philippe, directeur général, répond à nos questions.
Quel sens donner au rendez-vous de ce soir ? Événement festif ou économique ?
Les deux. Disons qu’à l’origine le ban était célébré par tous les vignerons, ça n’appartient pas à Buzet ; il s’agissait de fêter la récolte qui est un temps fort dans le monde de la vigne et du vin. Depuis quelques années nous avons donné à cette tradition un côté plus festif, notamment avec la théâtralisation des intronisations, puisqu’ils seront cette année huit à faire leur entrée dans la fameuse Confrérie des vins de Buzet. Cette formule avec spectacle plaît beaucoup. Mais les bans sont aussi un rendez-vous économique, puisque nous venons de clore notre exercice 2014-2015 le 31 août. L’occasion pour le président du directoire Serge Lherisson et le président du conseil de surveillance Vincent Leyre de faire le point sur la cave. Beaucoup de décideurs seront là ce soir pour cette rentrée de l’économie territoriale, ce en présence de Matthias Fekl, secrétaire d’Etat chargé notamment du Commerce extérieur.
L’exercice 2014-2015 s’achève. Quel en est le premier bilan et quelles sont vos perspectives ?
Le chiffre d’affaires progresse de 5 %, et nous dépassons les 30 millions d’euros. L’entreprise est saine et nous touchons les fruits des efforts consentis, par exemple dans les domaines de l’organisation ou de notre positionnement sur le développement durable. Le travail réalisé sur le rosé est également très porteur en termes d’image, avec des panels consommateurs nous plaçant comme premier rosé du Sud-Ouest, hors Bordeaux ; ce en volume et en valeur. Cette notoriété sur le rosé est encourageante, et nous développons justement ce secteur avec deux nouveaux pressoirs pour augmenter notre capacité de production. Sur le rouge, nous continuons notre montée en gamme. Les objectifs, notamment à l’export, fixés au nouveau produit Oniric ont été réalisés. Deux nouveautés se profilent : un rosé haut de gamme vinifié avec du bois, et un blanc sans sulfite qui sortira en début d’année prochaine.
Le ban de ce soir célèbre les vendanges. Que dire de cette récolte 2015 ?
Elle a commencé en fin de semaine dernière pour les rosés. L’été a été sec et l’état sanitaire est parfait. Avec peu ou pas d’eau, il a fallu anticiper un peu. La qualité sera au rendez-vous, c’est certain. En termes de quantité on va dépasser 2014, mais disons que nous sommes dans une année moyenne. Nous devrions produire dans les 95 000 hectolitres. Mais je reste très prudent : il suffit d’une pluie pour que la donne change…
Depuis quarante-huit heures, la cave des vignerons de Buzet a donné le grand coup d’envoi des vendanges 2015. Une cuvée qui s’annonce quantitativement moins importante et gustativement meilleure…
Il est 6 heures, à la fraîcheur matinale, d’énormes mastodontes entrent en action dans les parcelles du vignoble de Buzet. Le bal de ces engins parfois hors normes a débuté depuis quarante-huit heures lançant la cuvée 2015. Et ce avec une dizaine de jours d’avance. «Ce sont les conséquences d’une météo plus que favorable qui ont permis une maturité précoce», explique Carine Magot, responsable de la partie «vignobles» à la cave de Buzet. Elle a pu lancer le processus des vendanges en étroite collaboration avec Stéphane Chauvet, l’œnologue de la cave. Pour la journée inaugurale, une vingtaine d’hectares a été vendangée. «Ce sont les rosés et les blancs qui nous servent à faire les cuvées «Nuages», des produits à 9°C», poursuit la responsable.
«Gustativement, un joli potentiel»
La cadence s’est intensifiée, hier matin. Les rotations se poursuivront ce matin. Et ce pour une durée de six semaines. «La précocité du démarrage ne va pas influer sur la durée», précise-t-elle «la maturité des vignobles est étalée dans le temps».
Les cuvées de prestige vendangées à partir du 15 septembre
La semaine prochaine sera consacrée exclusivement au rosé et au blanc. Les récoltes destinées aux cuvées de prestige n’interviendront, par exemple, qu’à partir du 15 septembre. Les cépages sont traités par ordre. «D’abord, les Merlot, puis les Cabernet-Franc et les Cabernet-Sauvignon», insiste la technicienne. Les 1850 hectares de la cave de Buzet seront vendangés mécaniquement. Carine Magot raconte «qu’il y a quelques vendanges à la main pour respecter la tradition familiale» mais que «cela, sur l’ensemble, est très anecdotique». Les conditions météorologiques ont été favorables. Et elle souhaite que cela se poursuive. «Septembre sera déterminant. Il faut du soleil en journée et de la fraîcheur la nuit. En tout cas, gustativement, il y a un joli potentiel même si, quantitativement, cela sera moindre que l’an passé». En tout cas, la cave a pris son rythme de croisière. Les saisonniers ont pris leur poste. Le trafic est plus dense à proximité du quai de déchargement. La valse des bennes, dès 6 heures du matin a bel et bien débuté ! Et ce jusqu’à 22 heures le soir. Pour un refrain viticole que l’on ne se lasse pas d’entendre.
100 000 hectolitres
En 2014, les vendanges ont produit 100.000 hectolitres sur les 1850 hectares du vignoble. Pour cette cuvée 2015, les prévisions sont moindres. «On devrait tourner entre 90 et 95.000 hectolitres», souligne Carine Magot. Cependant, gustativement, la cuvée devrait être meilleure. Au point d’être une cuvée du siècle ? La responsable esquisse un sourire : «Peut-être» .
DEUXIÈME TRANSPLANTATION POUR LES TULIPES D’AGEN
Espèce protégée, la tulipe d’Agen fait l’objet d’un partenariat entre la Sepanlog et les Vignerons de Buzet. Une deuxième tentative de transplantation vient d’avoir lieu.
Les bulbes de tulipes d’Agen sont fragiles. «Et de toute manière on ne peut pas les déplacer comme cela, il faut des autorisations.» La tulipe d’Agen est une fleur endémique de l’Aquitaine et plus précisément encore de l’Agenais. On trouve quelques lieux sur lesquels elle prospère dans le Néracais et du côté de Villebramar. «Seulement, dans certains endroits, les tulipes ne se développent plus ou sont en danger à cause du développement ou de travaux à venir.» Seule solution pour les protéger, «la transplantation» explique Marianne Riboulet, la chargée de communication des «Vignerons de Buzet».
La cave coopérative travaille de manière profonde et sincère dans le domaine du développement durable. «Sur le domaine de Gueyze par exemple nous avons, avec la Sepanlog (1), réussi à réimplanter la chouette chevêche Athéna. Il était donc logique pour nous, quand la Sepanlog nous a parlé des tulipes d’Agen, de répondre favorablement.»
Surtout que le Domaine de Gueyze correspond bien au milieu naturel susceptible de permettre un développement des bulbes de tulipe d’Agen. Les premiers bulbes ont été transplantés l’an dernier. «Ils ne sont pas encore fleuris. La Sepanlog nous a expliquée que les bulbes de cette première expérimentation étaient dans un état peu vigoureux et qu’il faudrait sans doute deux années avant que les fleurs n’éclosent.» Les bulbes récupérés cette année du côté d’Aubiac, sur un site qui va connaître des travaux puisqu’un permis de construire a été délivré, sont en meilleur état.
«On espère voir fleurir les tulipes d’Agen sur le Domaine de Gueyze dès 2016».
Rappelons au passage que les tulipes d’Agen sont protégées et donc qu’il est interdit de ramasser ces fleurs dans la nature.
La tulipe d’Agen aurait été introduite il y a plus de 2000 ans par les Romains (tout comme sa proche cousine la tulipe précoce) qui eux-mêmes l’auraient importée de l’Empire d’Orient. Cette plante bulbeuse haute
de 25 à 40 cm, à tige simple et à fleur unique en forme de campanule, est souvent nommée Œil de soleil» du fait de l’étoile jaune caractéristique dessinée au cœur de sa fleur. D’un superbe rouge écarlate, la tulipe d’Agen apparaissait autrefois en mars-avril dans les champs et cultures et plus particulièrement dans les vergers et les vignes.
Aujourd’hui, elle se cantonne souvent sur des stations en bords de route et en lisière des cultures.
Les vendanges sont proches
Il y a une autre actualité chez les vignerons de Buzet ! Elle concerne forcément les vendanges, la vigne, le raisin. Au sortir d’un été plus que parfait pour permettre la bonne maturité des grains, avec du chaud soleil et de la bonne pluie au bon moment, l’année 2015 sera bonne pour les vins en général et pour le buzet en particulier. Les vendanges avec quelques jours d’avance vont débuter le 27 août pour le blanc et le rosé «Nuage». Elles débuteront le 31 août et le 1er septembre pour le rosé AOC. Pour le rouge ce sera un peu plus tard.
(1) Société pour l’étude et la protection de la nature en Lot-et-Garonne
Femme et viticultrice. Les deux ne sont pas inconciliables. Bien au contraire. Simple, question de caractère. «Il faut en avoir un peu», glisse Élodie Cambos avec un charmant sourire. «Et puis la viticulture n’est pas si macho que ça. Ce n’est pas un milieu rustre comme peuvent l’être certains secteurs».
La vigne inscrite dans les gènes
À 36 ans, cette Lot-et-Garonnaise née à Agen fait parler sa féminité dans le vignoble familial, au lieu-dit les «Gavach» à Buzet-sur-Baïse. Depuis une dizaine d’années, elle gère ces 13 hectares de vigne. Sept qu’elle exploite elle-même et six autres «en fermage». «Je n’ai pas hésité à me lancer», souligne celle qui a pris la suite de sa maman, Marianne. Ainsi, elle perpétue la tradition familiale. «J’ai eu envie d’y mettre un pied», note Élodie. Comme un passage de «vigne» de génération en génération. Et cela depuis son arrière-grand-père René Bouglon, un des fondateurs de la coopérative des vignerons de Buzet.
Et elle le reconnaît volontiers «C’est passionnel. J’ai toujours vécu avec Buzet. C’est dans les tripes ça». Avec un BTS vente spécialité vin, en poche, elle se lance. Elle se forme jour après jour à ce métier parfois redoutable et ce avec toutes les conditions météorologiques. «On travaille dehors peu importe les conditions. Quand le travail est là, il faut être présent. Même si c’est dur, on s’accroche», explique-t-elle. Elle produit du rosé ou de rouge. Dans les trois cépages (N.D.L.R. : merlot, cabernet et cabernet-sauvignon).
«L’esprit coopérative tu l’as ou tu l’as pas !»
«Ma plus grosse production reste le rosé. J’ai aussi du structuré qui va sur le Baron d’Ardeuil», glisse-t-elle. Avoir sa propre production «n’est pas une fin en soi». «Je n’ai aucune frustration actuelle par rapport à ça. L’essentiel est de faire un bon produit. De tout mettre en œuvre pour que sa récolte soit la meilleure possible», lâche-t-elle. Pour l’heure, Élodie Cambos travaille avec la cave de Buzet. «L’esprit coopérative, tu l’as ou tu l’as pas !», rigole-t-elle. Là aussi, c’est une tradition familiale. Elle marche sur les pas de son aïeul. Depuis 2011, elle est membre du conseil de surveillance. Elle participe à de nombreuses opérations de promotion comme les fêtes des vendanges de Montmartre ou, tous les deux ans, à Bordeaux fête le vin. Sans oublier le Salon de l’agriculture. Demain, elle sera présente sur le site de la cave à l’occasion de la grande première de Fest’à Buzet. «C’est très important d’avoir ce rendez-vous pour les Vignerons. Cela fait plusieurs mois que les responsables de la cave planchent sur ce projet qui deviendra réalité demain. Et le fait qu’il se déroule sur le site est encore plus primordial. J’espère que les Buzéquais viendront en nombre», explique-t-elle.
Ensuite, elle ne sera pas très loin de son vignoble en attendant la véraison. Dès lors, des contrôles de maturation pourront être effectués et ces derniers détermineront les dates des vendanges. «Avec les fortes chaleurs, on était sur quinze jours d’avance mais le manque de pluie permet de revenir à une situation normale. Cela devrait se faire peut-être début septembre», conclut-elle. En attendant, elle continue d’apprendre «au quotidien». Élodie avance toujours avec détermination bien décidée encore à tenir son rôle de viticultrice durant de nombreuses années, toujours avec l’aide de son père Paul-Jean qui l’épaule dans son travail quotidien. Et de profiter aussi de la vie «un peu à contretemps des autres» à cause des vignes. La preuve bien réelle qu’une femme peut être «bon vivant» et viticultrice. En tout cas, pour Élodie, cela ne fait pas l’ombre d’un doute…
Un bon maintien pour l’AOC Buzet
Des professionnels attentifs aux nouvelles dispositions./ Photo DDM Henri Nouilhan
C’est au château La Hitte, à Lavardac, que le Syndicat de défense des vins AOC Buzet tenait son assemblée générale. Les vignerons étaient accueillis dans cette chartreuse du XVIIIe par Pascale et Lionel Déprez dans une aile agréablement réaménagée pour les réceptions et mariages. Le président du syndicat, Benoît Cugnières, faisant le bilan de l’exercice passé donnait celui de la situation de l’AOC Buzet et des activités du Syndicat pour les 211 opérateurs répartis comme suit : 181 producteurs adhérant à la coopérative, 16 vignerons indépendants vinificateurs et 14 négociants ou conditionneurs habilités (dont la coopérative). Concernant la gestion de l’AOC, en tant qu’organisme de défense et de gestion reconnu (ODG), deux documents font référence : le cahier des charges et le plan d’inspection, homologués par le directeur de l’Inao. Les contrôles sont effectués par l’organisme d’inspection (AGROCERT). L’ODG, pour 2014, a recensé et transmis une trentaine de modifications : 10 fins d’activité, 7 changements de nom, 6 modifications de superficie et 5 nouveaux. Durant l’exercice, l’ODG a été audité deux fois par Agrocert ; aucun manquement n’a été constaté. 181 opérateurs contrôlés en interne, soit 100 % des coopérateurs, trois producteurs indépendants, 3 négociants et 36 dossiers de coopérateurs, dont 6 visites sur le terrain, ont donné lieu à des contrôles externes par Agrocert.
Des contrôles garantissant la qualité
«L’ensemble de ces contrôles a engendré : huit manquements mineurs, surtout des délais avant retiraison non respectés, CVI non à jour et une non-conformité produit ; huit manquements majeurs essentiellement des fiches de pieds manquants non à jour ou absentes et une hauteur de feuillage non conforme, des points sur lesquels la vigilance est à maintenir», rappelait le président. Il n’a pas été demandé de nouveaux droits de plantation ni transferts pour 2015. La situation de l’AOC Buzet se porte plutôt bien avec une production de 95113 hl sur 1887 ha (78731 hl en 2013). Le château La Hitte pratique la vente à la propriété. Site : www.chateaulahitte.fr.
Buzet, le succès jusqu’à plus soif
La cave en bref
l 1 870 hectares (soit 94 % de l’appellation AOC Buzet).
l 198 viticulteurs adhérents.
l 92 salariés à la cave.
l 12 millions de bouteilles commercialisées (en équivalent 75 cl) dont 65 % de vin rouge, 32 % rosé, 3 % blanc.
l une ligne de conditionnement Bag-in-box, et deux chaînes de conditionnement pour une cadence totale de 20 000 bouteilles à l’heure.
l un chai d’élevage de 2 000 barriques
l 82 % des ventes en France, 18 % à l’export dans 35 pays.
l 28 millions d’euros de chiffre d’affaires (+4 % par rapport à 2012-2013).
Le bon cru 2014 des intronisés de Buzet (47)
Chanter en duo avec Fabienne Thibeault, se glisser l’espace de quelques minutes dans la peau du préfet et surtout faire rire aux éclats une assemblée composée du gratin politique et économique du Lot-et-Garonne, l’humoriste Jean-Pierre Dupin qui animait le 33e ban des vendanges de la Cave des vignerons de Buzet n’a pas perdu sa soirée de vendredi.Elle avait commencé avec une certaine fierté : la cave accueillait Matthias Fekl pour sa première sortie en tant que Secrétaire d’Etat au commerce extérieur, au tourisme et chargé des Français de l’étranger. Intronisé en 2012, prenant à coeur son rôle d’ambassadeur des vins de Buzet, il tenait à marquer le coup en respectant son engagement pris il y a déjà un mois.
La soirée était placée sous le signe du rêve, avec, en trame de fond le dernier né de la cave, « Oniric », une cuvée que la cave veut haut de gamme et qui a la particularité d’être le seul monocépage de Buzet (cabernet sauvignon).Le ban a été également particulièrement savoureux, grâce aux mets de Fabrice Biasiolo, mais aussi et surtout grâce à l’animation de Jean-Pierre Dupin et au cru des nouveaux intronisés dans la Confrérie des vignerons de Buzet.Ce sont des partenaires historiques qui ont été mis en lumière cette année, comme Dominique Lagarde, directeur du site Smurfit Kappa Sud Ouest, qui emballe le buzet depuis 30 ans. Trente ans aussi que Groupama assure les Vignerons, l’occasion d’introniser Pierre Cordier, directeur général de l’assurance pour le secteur centre-atlantique.
Autre partenaire intronisé, plus récent celui-là, Philippe Dejust, créateur du réseau Cap Cinéma, qui offre une vitrine aux vins de Buzet au sein du complexe agenais . Robert Sémeillon, bien connu dans le monde du turf (le grand prix du Baron d’Ardeuil, fleuron de Buzet, c’est lui) fait également partie des intronisés, tout comme Denis Conus, préfet de Lot-et-Garonne, qui s’offre ambassadeur « sans modération » d’un produit à consommer « avec modération ».
Mais c’est Fabienne Thibeault, seule femme de cette promotion, qui a remporté la palme des applaudissements. Bien sûr, elle a chanté « Le monde est stone », mais elle a surtout séduit par sa disponibilité et sa générosité. Et elle s’offre désormais ambassadrice du buzet « a travers le monde entier ». A noter que la chanteuse est également Officier dans l’ordre national du mérite agricole et chevalier dans l’ordre de la région d’honneur.
Millésime imprévisible
Ce soir, les vignerons de Buzet reçoivent leurs invités pour le traditionnel ban des vendanges*. Une fête pour célébrer la récolte qui démarrera le 8 septembre.Pourtant, quelques jours avant de démarrer les vendangeuses, l’esprit des vignerons n’était pas à la fête : «Jusqu’à maintenant, on ne donnait pas cher de ce millésime», confie Sébastien Labails, responsable du vignoble. «On a eu peur de la pourriture, quand ça a commencé, avec la pluie, on craignait que cela progresse très vite». Désormais, sous le soleil de l’arrière-saison, Sébastien Labails fait la tournée des vignes sereinement. Il sélectionne les parcelles qui seront attribuées à telle ou telle cuvée. En surveillant les 1 870 ha qui vont être vendangés entre septembre et octobre, il sait déjà que la récolte sera bonne : «En quantité, elle devrait être normale, avec des merlots qui ont un peu plus profité du temps humide que les cabernets». En qualité, par contre, ce sera la surprise : «C’est le temps ces prochains jours qui va conditionner la qualité du millésime».
Un tiers de la récolte pour les rosés
Mais la cave n’attend pas de voir la couleur du vin pour savoir ce qu’elle va embouteiller. Compte tenu de l’évolution du marché, un tiers de la récolte sera destiné à la production de vin rosé, un secteur qui se porte bien et que les vignerons de Buzet ne veulent pas voir comme un «sous-produit». Le reste de la production ira alimenter en majeure partie les vins haut de gamme de la coopérative, dont l’Onirique, lancé au printemps et mis en avant ce soir, pour le Ban des vendanges. «C’est un vin du nouveau monde, plus moderne». Sébastien Labails pourrait partir dans des envolées lyriques en parlant de cette bouteille, et pour cause, elle leur tient à cœur, aux vignerons de Buzet : «C’est parce qu’on a voulu y mettre tout notre savoir-faire depuis l’aspect technique jusqu’au conditionnement, en passant par la vinification».
Vendange expérimentale
Le savoir-faire de la cave — notamment en ce qui concerne les avancées sur une production durable — vient notamment des expérimentations que mènent les vignerons. Terrain de jeux favori de ces tests grandeur nature, le Domaine de Gueyze servira une fois de plus de laboratoire aux agriculteurs pendant les vendanges. «Cette année, nous allons faire des essais de vendange sélective sur une quinzaine d’hectares, avec un prototype de chez New Holland». En mars dernier, l’entreprise s’était déjà associée à la cave en développant un système de distribution automatique d’engrais qui répartit les granules en fonction de la richesse du sol sur lequel circule le tracteur. Cette fois, le système consiste à répartir les grappes dans des bacs différents en fonction de leur qualité au moment de la cueillette. «Ces raisins iront dans notre chai expérimental pour une vinification séparée qui nous permettra de voir quels sont les effets de ce travail-là. Des effets qui pourront peut-être être dégustés l’an prochain, pour la cuvée 2015 du ban des vendanges.
*Cette année, 6 nouvelles personnalités seront intronisées dans la confrérie des vignerons de Buzet. Un nom a déjà fuité, celui de Fabienne Thibeault. La chanteuse franco-canadienne est bien connue des fans de Starmania, maintenant ils connaîtront aussi son goût pour les vins de Buzet.
Michael Ducousso
Bientôt la 15e Rando des vignerons
Dans le cadre de Festi’Val d’Albret, la 15e Rando des vignerons du dimanche 7 septembre, aura comme point de départ le stade de Buzet. Les inscriptions se feront à partir de 8 heures. Cette randonnée des vignerons est constituée de plusieurs épreuves dont voici le détail : la rando initiation est réservée aux enfants accompagnés, pour un départ à 10 heures. La rando découverte, de 20 km, pour les débutants aura son départ à 9 h 30. La rando de 40 km est réservée aux concurrents confirmés avec un départ à 9 heures La rando de 55 km aura son départ à 8 h 45. La catégorie Cyclo comprend un circuit de 50 km pour les pratiquants confirmés avec un départ à 9 heures et un circuit de 80 km, réservé aux experts avec un départ à 9 heures. La catégorie randonnée pédestre voit aussi deux parcours : un parcours de 12 km avec un départ à 9 heures et un parcours de 18 km à la même heure. La dernière catégorie est la course pédestre sur un circuit de 12 km et 18 km sur chemin, avec un départ à 9 heures Le VTT club de l’Albret organise ces randonnées sur des circuits différents, d’une année sur l’autre, afin de garder le côté intéressant de la découverte de nouveaux paysages.
L’intendance suivraPour tous les parcours, plusieurs points de ravitaillements de qualité sont prévus. Concernant le VTT, il est recommandé que chacun amène son casque. La restauration de midi étant limitée en nombre (à 100) à retenir à l’inscription. Les organisateurs adressent leurs remerciements à tous les propriétaires des terrains traversés, à la cave coopérative de Buzet, à la CCVA et à la mairie de Buzet. Renseignements : 06 85 69 93 83, e-mail : fafa.vtt.nerac@orange.fr. Site : www.vtt-club-de-lalbret.blog4ever.com.
La Dépêche du Midi
Chasse au trésor 2.0 dans les vignobles de Buzet
Publié le 28/08/2014
Munis d’un GPS, lancez-vous dans l’aventure «géocaching», une chasse au trésor 2.0 au cœur des vignobles de Buzet.
Voilà plusieurs années que les vignerons de Buzet proposent des balades au cœur de leurs vignes. Cette année, ils ont voulu y ajouter une dimension ludique.
En effet, aujourd’hui, à 18 heures, la dernière chasse au trésor 2.0 démarre. Équipés de GPS, mis à disposition par la cave, les participants expérimentent le «géocaching». En se déplaçant de point en point, ces derniers doivent trouver un panneau sur lequel une action en faveur de la protection de leur environnement et au service de la biodiversité — mise en place par les vignerons — est expliquée (nichoirs, haies, espèces protégées…). Guidés par un viticulteur du vignoble de Buzet et du géographe, Georges Lot, reconnu en Lot-et-Garonne, les explorateurs découvriront le vignoble autrement.
à destination des petits comme des grands, la chasse au trésor de Buzet «n’est pas une simple activité ludique. Nous voulons que les participants apprennent des choses. Là, en l’occurrence, nous tentons de les sensibiliser aux problèmes de la protection de l’environnement et de la biodiversité», explique Agnès Marchand, assistante communication des vignerons de Buzet.
Ensuite, une question cachée à proximité du panneau devra être découverte par les explorateurs afin de remplir une feuille de route qui les mènera au point suivant.
Agir pour la biodiversité
Diverses et variées, les actions mises en place par les vignerons n’ont qu’un seul objectif : protéger la biodiversité. Entre autres, des nichoirs à chouettes Chevêche d’Athéna, à chauve-souris, à faucons ou encore à passereaux ont été mis en place. Une tonte alternée (qui revient à ne tondre l’inter-rang de vigne qu’un seul rang sur deux) permet à la faune de continuer à se développer. Agnès Marchand rappelle aussi qu’une «transplantation de tulipes agenaises a également eu lieu afin de sauvegarder cette espèce en voie d’extinction. Sans oublier le partenariat que nous avons mis en place avec l’Observatoire agricole de biodiversité (AOB).»
6 € pers, gratuit pour les -18 ans.
Les Vignerons de Buzet, avenue des Côtes de Buzet 47 160 Buzet-sur-Baïse. Renseignements au 05 53 841 7 16 ou tourisme@vignerons-buzet.fr
Le «Géocaching»
En utilisant la technique de géopositionnement par satellite (GPS), il s’agit de dissimuler ou de rechercher un contenant que l’on appelle «cache» ou «géocache» à divers endroits du monde. C’est un loisir qui compte à l’heure actuelle plus de deux millions de géocaches, répertoriées dans 222 pays, sur les différents site internet communautaires dédiés à cette activité.
Informations pratiques :
Départ à 18 heures de la boutique de la cave de Buzet.
Durée : 2h30 (nombre limité à 20 personnes sur réservation)
Un trésor naturel bien gardé
La Dépêche du Midi
La cave des vignerons de Buzet toujours en pointe
Publié le 07/08/2014
LLa salle attentive aux propos de Konrad Schreiber;/ Photo DDM G.H.
Balades dans les vignes de Buzet
Surplombant le domaine de Gueyze, il sera visible pendant les balades sur le terroir des Vignerons de Buzet. «Il», c’est un nichoir 5 étoiles pour le faucon crécerelle, rapace présent dans nos contrées et un habitant indispensable des milieux cultivés. Fabriqué et aménagé à partir d’une barrique des Vignerons de Buzet, ce nid douillet est au cœur des vignes.
Au cœur des Vignes (tous les mercredis de juillet et août ; départ à 18 heures de la boutique de la cave de Buzet, durée : 2 h 30 ; nombre limité à 20 personnes sur réservation ; 6 € par personne, gratuit pour les -18 ans) est un circuit pédestre dans les vignes guidé par Georges Lot, géographe reconnu en Lot-et-Garonne, et accompagné d’un viticulteur du vignoble de Buzet. Découvrez lors de cette balade les actions des vignerons pour la protection de leur environnement au service de la biodiversité : nichoir pour le fameux faucon pour aussi nichoirs à chouettes Chevêche d’Athéna, à passereaux. À comprendre aussi les techniques d’enherbement des rangs de vignes… Et, convivialité du Sud Ouest oblige, la balade se termine par un apéritif dans les vignes, vos verres à la main accompagnant quelques mets «bio» de la région.
La chasse aux trésors (tous les jeudis d’août ; départ à 18 heures de la boutique de la cave de Buzet, durée : 2 h 30 6 € par personne, gratuit pour les -18 ans) est la grande nouveauté de l’été. Les Vignerons de Buzet vous proposent de découvrir le vignoble en vous initiant au «géocaching», un loisir qui consiste à se déplacer avec des GPS mis à disposition par la cave. Accessible à tous, il s’agit de se transformer en explorateurs et partir à la recherche de trésors cachés sur le thème de la biodiversité (nichoirs, haies, espèces protégées…).
La Dépêche du Midi
Les caves de Buzet versent dans l’horticulture
Un combat pour la biodiversité
Depuis 4 ans, l’association Sepanlog travaille main dans la main avec les Caves pour dresser un inventaire faunistique et floristique du domaine de Padère, à Ambrus. À côté du vignoble, l’association a retrouvé une station de «Tulipa Agenensis», «Une plante compagne des cultures et des hommes», précise Marie Degeilh, spécialiste de la flore et chargée de mission à la Sepanlog. «Cette tulipe a vraiment une répartition très limitée en France, sur une frange du Sud-Ouest. Historiquement, elle était très abondante dans les vignobles et les vergers.» Désormais sa rareté en fait une espèce protégée. Avec l’évolution des parcelles agricoles, les traitements chimiques qui ont pu être utilisés et l’arrachage, pourtant lourdement puni, la station de Padère se mourrait. Sur 1 000 bulbes recensés, seulement 4 ont donné une fleur cette année. L’association de protection de l’environnement et les vignerons ont donc choisi de replanter 200 de ces bulbes sur le domaine de Gueyze. Mais, espèce protégée oblige, le dossier a mis beaucoup de temps : «Il nous a fallu 19 mois pour transplanter ces bulbes alors qu’il faut 5 minutes à un agriculteur pour que, dans la plus parfaite légalité, il détruise la plus belle station du Lot-et-Garonne», commente Alain Dalmolin, secrétaire général de la Sepanlog.
Plus belle la vigne
Heureusement, depuis mercredi, les bulbes de tulipes sont quasiment sortis d’affaire et si tout se passe bien, la vigne devrait partager son champ avec de belles fleurs d’ici deux ans. Au-delà de la sauvegarde de la biodiversité, l’expérience s’inscrit dans une démarche de retour aux paysages lot-et-garonnais traditionnels. Et ce n’est pas parce qu’une fleur est juste belle, qu’elle est inutile ; «c’est aussi une indication de bonne qualité des sols», explique Sébastien Labails, responsable du vignoble à Buzet. Car, laisser la station de tulipe s’épanouir entre les vignes, implique de travailler la terre différemment : «Cela signifie que le viticulteur ne pourra plus du tout utiliser de désherbant et cela demande un travail du sol, des griffages notamment, régulier. C’est quelque chose qui va changer les pratiques, mais on sait que c’est nécessaire». Alain Dalmolin est même persuadé que ce genre d’initiatives pourrait avoir un impact sur le consommateur et sur toute la filière du vin : «La vigne nouvelle version, ce n’est plus simplement une machine à produire du vin, c’est aussi un lieu de vie. Lorsque les agriculteurs auront compris cela, ils auront fait 90 % du chemin», prophétise-t-il. Sébastien Labails rebondit : «Ils le savent, mais ils sont victimes d’un système productiviste», regrette-t-il. «C’est à nous de leur apporter les solutions. On est en perpétuelle recherche pour trouver des alternatives à la viticulture d’aujourd’hui.»Des recherches qui vont dans le bon sens, puisque le conservatoire botanique régional attend un retour sur l’expérience afin de la mettre en place dans les vignobles de Gironde. «On est pilote dans ce projet, alors qu’on n’a pas les mêmes moyens que le Bordelais», rigole Sébastien Labails.
Buzet prend de la hauteur avec Oniric
100 % cabernet sauvignon
Bingo : hier soir, dans un restaurant branché du quartier du Marais (Paris) quelque 150 blogueurs et journalistes spécialisés dans le vin ont découvert en avant-première le nouveau-né (z) des Vignerons de Buzet : Oniric. Vin rouge 100 % cabernet sauvignon, cette invitation au rêve a été élaborée pour devenir le fleuron de la gamme Buzet, au-delà des fameux château-de-gueyze et autre baron-d’ardeuil. Un produit d’excellence témoignant de la tradition et du savoir-faire viticole lot-et-garonnais, qui vise le marché des restaurateurs et des cavistes (où la bouteille sera dans les 16 à 18 €).
«La question de départ, explique Pierre Philippe (directeur général des Vignerons de Buzet) est : peut-on faire un grand vin à Buzet ? Au regard de notre expérience, de notre histoire, de notre politique du respect des hommes et de l’environnement, la réponse est oui. D’où notre volonté d’arriver sur le segment de marché «ultrapremium» (N.D.L.R. : où l’on retrouve par exemple les grands crus bordelais) via un produit rare et complet.» En clair, Oniric ne se sera pas tiré en millions de bouteilles, ne présentera que les meilleurs millésimes et cristallisera sur son nom «le must» de Buzet dans les domaines de la vinification, de l’élevage, ce jusqu’au packaging. «Nous avons travaillé en tout petit groupe, ajoute Pierre Philippe, et pris le temps de choisir les bons terroirs, les bonnes méthodes. Nous avons fait de nombreux essais et nous nous sommes fixés sur le cabernet sauvignon qui est, certes, un cépage complexe mais qui offre de formidables possibilités de finesse et de délicatesse». Le porte-drapeau de Buzet sera donc cet Oniric année 2012 autour duquel a été conçu tout un plan de communication. Les étiquettes racontent par exemple une histoire, celle d’un vigneron rêvant de la plus prolifique des parcelles : il prend alors de la hauteur (une montgolfière) avant que le vent ne le pousse là où le rêve deviendra réalité. En creux, on lira que Buzet prend de la hauteur pour mieux valoriser la part de rêve qui est en nous… Cette histoire déclinée en français sur l’étiquette, est également accompagnée d’un emballage haut de gamme, dans un carton de bouteilles couchées à plat, enveloppées dans du papier de soie, etc. Bref, le grand jeu.
Pour toucher de nouveaux publics
«Nous sommes à la recherche de nouveaux publics, ajoute Pierre Philippe. Ainsi nous avons créé un événement à Paris (une première pour Buzet), une soirée de lancement dans un restaurant parisien, avec pour cœur de cible les nouveaux médias. Nous misons, ce 2 avril, sur les blogs spécialisés et les résonances qu’ils peuvent avoir sur les réseaux sociaux. Nous approchons ainsi le monde des «community managers», et pour ce faire nous nous sommes faits aider de Lolita, célèbre et pétillante blogueuse de «J’aime ton wine». Outre les blogueurs et autres «leaders d’opinion 2.0», des journalistes spécialisés étaient également hier soir des agapes parisiennes. Oniric millésime 2012, «grand vin de Buzet», sera distribué en France, bien que les ambitions visent clairement l’export, notamment les marchés juteux que sont les États-Unis, l’Asie (Chine en tête), le Brésil ou encore la Russie. Clos en septembre dernier, l’exercice des Vignerons de Buzet 2012-2013 laisse apparaître un chiffre d’affaires de 26,7 millions d’euros, soit une progression de 6 %. Un remarquable succès par ces temps de crise et qui appelle de nouvelles performances commerciales. Alors, avec Oniric, permission de rêver…
La dépêche.
Buzet-sur-Baïse. Les vignerons de Buzet investissent
Publié le 11/12/2013
Le groupe visite le centre Bag in box./photo P.B.
Les vins de Buzet distingués au Texas
Publié le 31/10/2013
Ils ont reçu la médaille d’argent du prix international d’excellence en viticulture durable.
Le Botanical Research Institut in Texas (Brit) vient de décerner aux vignerons de Buzet la médaille d’argent du Prix international d’excellence en viticulture durable. Ils terminent juste derrière un vignoble australien mondialement connu, à savoir Yalumba (médaille de platine) et la Winery Oliveira (médaille d’or).
Moduler ses apports d’engrais grâce au GPS
Publié le mercredi 19 mars 2014
En juin et août derniers, la société Telespazio, spécialisée dans les prises de vue par drone, a réalisé trois survols des 76 ha de vignes du domaine de Gueyze, propriété de la cave des Vignerons de Buzet. Les photos acquises à cette occasion ont permis d’établir une carte du vignoble indiquant la vigueur des vignes.La cave a ensuite croisé cette carte avec les résultats des analyses de sols, le rendement et le diamètre des rameaux lors de la taille. « Nous avons ainsi défini trois niveaux de vigueur auxquels nous avons décidé d’apporter plus ou moins d’engrais organiques azotés, précise Sébastien Labails, responsable du vignoble à la cave de Buzet. Sur les zones les plus vigoureuses, nous n’épandons rien du tout. Sur les zones moyennes, nous apportons 200 kg d’engrais par hectare et sur les zones manquant de vigueur, 400 kg par hectare. »
ÉPANDAGE RAISONNÉ
Enfin, Telespazio a cartographié ces zones au sein des parcelles. La carte numérique ainsi réalisée a été transmise à New Holland, qui a entré les données dans son kit épandeur d’engrais raisonné. Ce kit, composé d’un écran, d’une antenne GPS et d’un bloc de régulation de la distribution d’engrais, s’adapte à toute marque de tracteur et de distributeur d’engrais à vis. Il permet d’apporter automatiquement la dose programmée à chaque zone identifiée.Sur l’écran, le conducteur du tracteur visualise la carte de la parcelle qu’il fertilise, trois couleurs matérialisant les trois zones, et la quantité d’engrais en cours de distribution. Il peut ainsi vérifier que l’épandage s’effectue correctement. « C’est la première fois que nous mettons ce matériel à disposition d’un vignoble pour un test grandeur nature, indique Philippe Boisseau, chez New Holland. Le système semble parfaitement fonctionner. »
« Le fait d’apporter la bonne dose au bon endroit nous aura permis d’économiser 20 à 25 % d’engrais, soit 2 700 euros d’économies sur nos 76 ha, ajoute Sébastien Labails. Notre objectif est d’homogénéiser notre vignoble, ce que nous pensons pouvoir faire en cinq ans de traitements différenciés. »
Florence Jacquemoud