Les coordonnées
Société des Sciences Naturelles et Agricoles de l’Agenais
Chambre d’Agriculture
Rue de Péchabout
47000 Agen
messagerie: ssnaadarel47@gmail.com
Présentation
La Société des Sciences Naturelles et Agricoles de l’Agenais a été fondée en 1973. Elle intéresse un large public passionné de botanique.
Elle se compose de différentes sections :
Botanique / Mycologique / Entomologique / Art floral
Enfin depuis 1988 s’est constituée une section « Darel » qui a pour mission de gérer le jardin botanique de Darel, qui est donc très visitable, tout au long des saisons. Bravo et Merci pour leur fidèle assiduité.
Propositions encore nombreuses et variées, ambiance mycologique assurée et accueil chaleureux garanti à tous ceux et celles qui participeront aux sorties, aux « chantiers Darel », qui se proposeront pour la mise en place des expos, leur démontage ou qui assureraient une permanence au cours de leur déroulement ! Qu’on se le dise
NOUS COMPTONS SUR VOTRE VISITE OU VOTRE PRESENCE.
Compte rendu du Conseil d’Administration du 7 décembre 2023
Compte rendu C.A. du 7 décembre 2023 à télécharger ici
Comptes rendus de l’Assemblée Générale 2023 de la Société et du 1er Conseil d’Administration ;
- Compte rendu de l’AG à télécharger içi
- Bilan financier 2022 à télécharger içi
- Le budget prévisionnel 2023 à télécharger içi
- Les sorties 2022 à télécharger içi
- Les membres du CA 2023 coordonnees à télécharger içi
- Les sorties 2023 à télécharger içi
Voici quelques nouvelles suite au CA du 17 Juin 2021 :
– Notre premier rendez-vous est fixé au jardin de Darel (Pont-du-Casse) le Jeudi 1er Juillet 2021 à 10h afin de vérifier l’étiquetage des plantes exposées : enlever les étiquettes obsolètes, en rajouter… et discuter (possibilité de prendre ensuite un repas sur place, tiré du sac)
– Des sorties naturalistes sont en préparation pour septembre et l’automne, dont je vous donnerai le détail dès que possible.
– Notre dernier CA a élu le bureau qui se présente ainsi pour cette année :
Présidente : Aline Bonzoumet tél : 06 32 46 84 74 – mail : aline.bonzoumet@orange.fr
Secrétaire : Marie Claude Sert tél : 05 53 68 81 95 / 06 59 59 68 21 – mail : marieclaude.sert@gmail.com
Secrétaire adjointe : Anne-Marie Laborde-Laulhe – mail : amlabordelaulhe@gmail.com
Trésorière : Liliane Quenon – mail : liliane.quenon@me.com
Trésorière-adjointe : Michelle Gaudinet – mail : michelle47.gaudinet@gmail.com
Bonjour à toutes et à tous,
Je viens d’apprendre le décès de Jean-Claude Darchy survenu à Toulouse, où il résidait chez sa fille depuis le début du confinement. Pendant de longues années il a animé avec passion, gentillesse et pédagogie la section mycologie de notre société. Je vous en fait part avec beaucoup de tristesse.
Marie Claude Sert
Lors du Conseil d’Administration du 9 Février 2018, nous avons élu une nouvelle équipe :
BLOIS Jacques co-président
blois.jacques@orange.fr
21, av du Périgord
47340 LAROQUE TIMBAUT
BONZOUMET Aline co-présidente
aline.bonzoumet@orange.fr
12, rue Théophile de Viau
47000 AGEN
CHASTAINGT Pierre co-président
pierre.chastaingt47@orange.fr
5, rue des Rouges Gorges
47600 NERAC
SERT Marie-Claude secrétaire
marieclaude.sert@wanadoo.fr
LDT Graulès
47360 LAUGNAC
PINET Monique
secrétaire adjointe
pinet.bernard@wanadoo.fr
41, rue de la Borde Neuve
47000 AGEN
FORT Claudine
trésorière
claudinefort@free.fr
37, rue des écoles de transmissions
47000 AGEN
MERELLE Anne
trésorière adjointe
adurager@yahoo.fr
47340 HAUTEFAGE la TOUR
Le noir destin de notre tulipe rouge
Elle est rouge, et fait partie de notre patrimoine botanique lot-et-garonnais. Nous n’en sommes pas peu fiers… Mais depuis des années, les protecteurs de la nature attirent l’attention du grand public, et des élus, sur sa disparition progressive de nos vergers. Hélas, la cause des éléphants menacés, des tigres et autres baleines suscite davantage de passion que notre petite tulipe agenaise…
Le temps a passé et nous sommes aujourd’hui au bord du gouffre : notre tulipe agenaise a quasiment disparu, on ne la verra fleurir le mois prochain qu’en deux ou trois endroits du département, et l’extinction totale de cette variété florale semble irréversible.
Alerte rouge
La récente assemblée de la Société des sciences naturelles et agricoles de l’Agenais a été l’occasion – pour les passionnés de botanique, de mycologie, entomologie… – de faire le point sur les plantes et insectes de notre région, et d’évoquer concrètement les agressions que subit régulièrement Dame Nature. «Les saisons se décalent progressivement, commente le coprésident de la société, Jacques Blois. Il est de plus en plus difficile de monter des expositions sur les champignons par exemple. Désormais on ne vise plus octobre, mais le mois de novembre. Et en espérant qu’une sécheresse ne nous frappe pas à nouveau.»
Les champignons tirent la langue, mais que dire de la tulipe, qui elle expire. «Il en pousse quelques-unes dans notre jardin botanique de Darel, à Pont-du-Casse. Mais nous sommes comme impuissants face à sa lente disparition. La présentation du documentaire de Jean-Christophe Mathias est éloquente à cet égard.»
«Alerte rouge sur la tulipe» était en effet diffusé pour la première fois à Agen, en marge de l’assemblée de la Société. Ce film dresse un constat accablant. «Il ne reste plus que quelques confettis territoriaux où survit cette fleur, explique l’auteur du documentaire. Sur le bassin méditerranéen on ne trouve presque plus rien, sinon une tulipe de-ci de-là, et dans le Sud-ouest seuls la Gironde et le Lot-et-Garonne ont conservé un peu de tulipe agenaise ou de tulipe sylvestre. Cette fleur sauvage est pourtant protégée et inscrite sur la liste rouge des espèces en voie de disparition. C’est l’une des fleurs les plus menacées de France.»
Cette variété fleurit, de la mi mars à la mi avril, dans les vergers ou entre les rangs de vigne. Elle est très sensible aux pesticides, dont l’emploi régulier aura eu raison d’elle. «Les produits chimiques et l’urbanisation sont les causes du problème, ajoute Jean-Christophe Mathias (qui présentera son film prochainement à Montpellier, Bordeaux ou Saint-Gaudens). Si l’on veut sauver la tulipe agenaise, il faut une législation plus contraignante sur l’emploi des pesticides et soutenir l’agriculture biologique. Il faut aussi que les citoyens aient conscience qu’ils ont le devoir de protéger l’environnement, et qu’ils fassent pression sur leurs élus.»
Ras le bulbe
Des tentatives existent pour sacraliser quelques terrains et protéger les bulbes qui y sommeillent. Outre Darel, l’initiative la plus remarquable se trouve à Villebramar. 1 500 pieds de tulipe sont ici bichonnés. «Jadis, sur les 1 000 hectares de la commune, explique Jean-Christophe Mathias, environ 200 accueillaient la tulipe agenaise. Aujourd’hui, il ne reste que 2 hectares à cette fleur sauvage.» Un ancien verger de Bazens et un terrain à Bajamont (interdit à tout engrais et labour) font également office de terres promises. Mais la fin est proche, au grand dam des amoureux de la biodiversité, qui n’ont cessé ces dernières années d’agiter le chiffon rouge de la tulipe en danger.
Tulipa Agenensis ou L’œil du soleil
«A l’origine, la Tulipe d’Agen aurait été introduite il y a plus de 2000 ans par les romains (tout comme sa proche cousine la tulipe précoce) qui eux-mêmes l’auraient importée de l’Empire d’Orient. Cette plante bulbeuse haute de 25 à 40 cm, à tige simple et à fleur unique en forme de campanule, est souvent nommée «Œil de soleil» du fait de l’étoile jaune caractéristique dessinée au cœur de sa fleur. D’un superbe rouge écarlate, la tulipe d’Agen apparaissait autrefois en mars/avril dans les champs et cultures et plus particulièrement dans les vergers et les vignes. Le Verger de Villebramar, qui compte plusieurs centaines de pieds en fleurs chaque année, constitue l’un des derniers sites importants où elle est encore présente dans le département.»
Sources www.cren-aquitaine.fr
Les chantiers du jardin botanique de Darel :
Merci à tous ceux qui ont assuré l’entretien du jardin cet été et ont ainsi permis que Darel reste un site très agréable à visiter. Mais l’aménagement se poursuit et nous avons besoin de toutes les bonnes volontés.
- Nous vous invitons chaque semaine, le Jeudi à préparer avec nous les plantations d’automne.
- Nous vous assurons un accueil chaleureux, avec ou sans outil(s).
Bulletin « los Galopaïres » n°134
Bulletin « los Galopaïres » n°132
Exposition Mycologique au Prieuré de Monsempron le 3 novembre 2013.
Revue de Presse
La Société des sciences en route pour 2016
Vendredi se tenait, à la chambre d’agriculture d’Agen, l’assemblée générale de la Société des sciences naturelles et agricoles de l’Agenais. L’année dernière à la même époque, trois coprésidents avaient été élus à sa tête : Pierre Chastaingt, Pierre Laborde-Laulhe et Jacques Blois, ce dernier remplaçant Marie-Thérèse Gibert. Pour rappel, la Société a été fondée en 1973 et intéresse un large public, passionné de nature et de botanique. Elle se compose en différentes sections, telles que la botanique, la mycologie et l’entomologie. Au cours de l’année, plusieurs sorties diverses et variées sont organisées, ainsi que des initiations mycologiques, mais aussi des expositions et des ateliers découverte. Vendredi, une cinquantaine de membres adhérents et quelques invités étaient rassemblés pour assister à une projection de photos de champignons, trouvés sur le site de Darel et dans le bois des Jésuites à Pont-du-Casse. Le mycologue Jacques Blois a pu commenter cette présentation, qui a captivé les participants. Ce sont ensuite des photos de plantes qui ont été projetées, et que l’accompagnateur botaniste Gilles Marcoux a pu faire admirer au public.
Une exposition utile pour savoir identifier les champignons
L’amanite tue-mouches, par exemple, ressemble fort à l’amanite des Césars, autrement appelée oronge, délicieuse celle-là ! Jacques Blois nous apprend aussi que quatre bolets seulement ont l’appellation cèpe. Le bolet à pied rouge (boletus eryrthropus), contrairement à d’autres qui ont aussi une teinte rougeâtre, est un comestible d’excellente saveur.
Parmi les champignons qu’on peut cultiver, citons le pleurote et le shiitaké. Il faut pour cela se procurer du mycélium et de le répandre sur des souches d’arbres morts. La Société des sciences montrait aussi le ravage des plantes atteintes de maladies : mildiou, oïdium, pourriture grise. Un panneau était réservé aux papillons et aux hyménoptères de nos contrées : guêpes et frelons.
La nature s’est exposée durant trois jours
La Dépêche du Midi
L’ouverture du jardin extraordinaire a eu lieu |
Un festival champignon apprécié | ||||||||
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