La mairie
Tel : 05.53.87.03.69
Fax: 05 53 67 55 60
E-mail : mairiedemoirax@wanadoo.fr
Horaires d’ouverture:
Lundi 14 h – 19h
Mardi 17h – 19h
Mercredi 17h – 19h
Jeudi 17 – 19h
Vendredi 14h – 19h
Le village de Moirax est situé dans le canton de Laplume en Brulhois et le département de Lot-et-Garonne. Il fait partie de la communauté d’Agglomération d’Agen (CAA).
Nom des habitants : Moiracais et Moiracaises.
Superficie de la commune : 16,2 km² .
Population : 1 205 habitants
Densité : 74 habitants par km².
Altitude maximale : 183 m
Altitude minimale : 41 m
Altitude du bourg : 150 m
Cours d’eau : la Garonne, la Jorle, le Brimont.
Les communes limitrophes :Aubiac, Estillac, Le Passage, Boé, Layrac, Marmont-Pachas et Laplume.
Sénateur-Maire de Moirax : Henri TANDONNET, Vice-Président de la CAA.
Historique
Moirax est implanté au sommet d’un coteau, à quelques kilomètres au sud d’Agen et de la Garonne.
Certains témoignages archéologiques laissent supposer que ce village devait être occupé dès l’Antiquité.
Pendant le Moyen-Age, Moirax fut une étape pour les pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle, un des rares passages de la Garonne se faisant au pied de ces coteaux, au gué de Lécussan.
De cette porte d’entrée en Gascogne, partait une ancienne voie romaine qui traversait le village et conduisait vers le Sud: la Peyrigne.
Moirax connaît une certaine notoriété depuis le milieu du XIe siècle grâce à la fondation de l’une des premières abbayes clunisiennes au sud de la Garonne.
C’est en 1049, que Guillaume-Arnaud, vicomte de Bruilhois, homme de guerre, se sentant vieillir, décida pour le salut de son âme, de faire don à l’église des terres qu’il possédait à Moirax. Le bien fut proposé à l’Ordre de Cluny, pour y établir un prieuré.
Cette acquisition permit aux bénédictins, d’une part, de développer leur influence jusqu’au royaume d’Espagne, et d’autre part, de créer un jalon de l’Ordre sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
Patrimoine
Le vieux village, blotti au pied du Prieuré, domine la vallée de la Garonne et la plaine de l’Agenais, offrant une vue imprenable sur les chutes des coteaux de Gascogne.
Joyau de l’art roman, Notre-Dame de Moirax, l’imposante église subsistant du Prieuré, est une véritable merveille d’architecture ; parfaitement restaurée, elle est classée monument historique depuis 1846. Le visiteur est saisi, une fois l’entrée franchie, par la pureté des lignes, la majesté et la luminosité de la nef et des bas-côtés, la forte beauté de sa centaine de chapiteaux. Un cadre exceptionnel!
Les chemins de Saint-Jacques de Compostelle
Moirax est situé sur un itinéraire alternatif de la voie du Puy-en-Velay (GR®65) fréquenté, depuis des siècles, par les pèlerins jaquaires qui voulaient se rendre à Rocamadour pour y prier la Vierge Noire. C’était une halte importante puisque le prieuré clunisien pouvait les accueillir.
A partir de Figeac, le GR®652 passe par Rocamadour, Agen, Moirax, avant de rejoindre La Romieu et le GR®65 venant de Moissac. Cette variante offre aux randonneurs d’aujourd’hui la découverte d’un petit patrimoine rural et un cheminement dans un calme propice à la sérénité recherchée.
Il y a encore peu de temps, l’étape Agen-La Romieu, 46 km, était redoutable à effectuer en une journée. Mais aujourd’hui Moirax, à 17 km d’Agen, offre un hébergement confortable, simple mais accueillant, avant la poursuite vers La Romieu situé à 29 km. Vous aurez en outre le plaisir de découvrir le prieuré clunisien du XIè siècle, une merveille de l’art roman.
Le village de Moirax offre désormais un café-épicerie où vous trouverez l’essentiel de l’alimentation et une petite restauration. Vous trouverez aussi des denrées de base dans le gîte d’étape.
Les Associations
 
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| Concours de belote | |
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L’agenda des manifestations moiracaises
Revue de Presse
Du côté de chez Klein d’œil, un mercredi après-midi
L’association Klein d’œil, présidée par Dominique Ransac, prépare son exposition d’été. Julia Gavrilovitch en est l’âme principale, celle qui, un beau mercredi, lâche trois mots fatidiques, magiques, des mots déclencheurs d’une extraordinaire gymnastique mentale et artistique aboutissant à un résultat unique, inédit, original.
Ce mercredi, dans l’atelier, à la question «quel effet immédiat ont produit sur vous les mots «limites, lisières, passages» qui sont les mots-clés de l’exposition 2016 ?
Sylvie Dupèbe a pensé «trop intellectuel» mais très vite a raccroché des souvenirs de Costa Rica au mot passages – Dominique a ressenti un grand vide, de la perplexité devant la richesse du sujet- Michèle Timbeau, émerveillée par les idées de Julia a pensé (à tort) ne pouvoir se lancer que dans «du simpliste» devant ces mots-là – Françoise Garcia a accusé le coup avec stoïcisme et s’est mise au travail- Pour Marie Babin ce fut le grand vague ; elle y rêva très vite et cela ne la perturba pas.
Les mots ont parlé immédiatement à Irène Rodionoff, la surprise fut agréable – Marie-Claude Barbe a réagi au mot «passage» les idées sont venues tout de suite- Pour Sylvie Lhuissier, ce fut «stupeur et interrogations» ; elle reste encore perplexe- Nicole Sarion s’est dit «mais que vais-je faire ?» L’idée de forêt est venue avec Lisières ; le mystère reste entier pour ouvrir plus large !
Quant à Julia, elle avoue avoir laissé émerger des intuitions souterraines. Lui étaient restées en mémoires des réflexions de ses amies élèves devant certains lieux du village. Elle a donc associé ces trois mots avec l’intention de laisser les artistes de l’atelier les triturer, les malaxer, leur faire prendre vie sur la toile ou autre support et de leur suggérer avec sa douceur habituelle quelques idées de professionnelle.
Il manquait ce jour-là Monique Lajoie, Lysiane Perrault, Danièle Bonnemason, Jean-Marie Grenier, Hans Geiger.
Une nouvelle fois, il sera intéressant de suivre le cheminement de ces artistes plongés sans limites aux lisières du génial sans crainte des passages à vide !